L’offensive surprise de l’armée nationale mercredi dernier sur la localité d’Anefis, située à 80 km de Kidal, a fait selon la DIRPA dix morts, vingt et huit prisonniers dans les rangs du MNALA et deux blessés légers, côté armée.
Des sources non officielles signalent également, l’évacuation des blessés du MNLA sur le Burkina Faso ainsi que des instructeurs français qui ont été blessés par les obus de l’armée nationale. Ce qui pose bien d‘interrogations du côté de Bamako. Et le fait que l’armée française somme notre armée de ne pas avancer sur Kidal ne prouve-t-elle pas son impartialité qui commence à faire jour ?
Dans les jours à venir, le rôle de l’armée française qui a été accueillie en libérateur début janvier, risque de prendre du plomb dans l’aile si cette information gravissime se confirmait.
Pour un fin connaisseur de ce dossier : « Ce sera périlleux pour la France en se rangeant derrière le groupuscule du MNLA au détriment du peuple malien dans sa majorité».
Ce qui est sûr et certain, l’Etat Major général des Armées vient d’installer son « QG » à Anefis dans l’optique de foncer sur Kidal au cas où les pourparlers de Ouagadougou échouaient. Au moment où nous bouclons cette information, le Général Ibrahim Dahirou Dembélé et tout son staff sont présentement à Anefis pour les grands préparatifs de l’offensive sur Kidal et sa région. Ce qui est sûr, l’armée est déterminée à rentrer dans Kidal et prendre le contrôle du reste de la région.
Détachement français à Anefis :
L’armée sommée de ne pas avancer sur Kidal…
Selon nos informations, le détachement français composé quinze légionnaires censé appuyer l’armée, à peine arrivée à Anefis, somme nos troupes de ne pas avancer sur Kidal en attendant les conclusions des pourparlers de Ouagadougou. Ce qui dit long sur l’impartialité de la France dans notre problème.