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La bataille de Kolondièba est engagée
Publié le lundi 3 septembre 2018  |  Le Témoin
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.
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Avec la convocation du collège électoral des législatives, la sixième législature de l’Assemblée nationale pointe manifestement à l’horizon. Et en dépit de nombreuses inconnues liées à l’effectivité de nouvelles circonscriptions électorales, les acteurs politiques commencent à affûter leurs armes. La joute s’annonce particulièrement intéressante à Kolondieba où s’affronteront à coup sûr deux mastodontes. L’un est un habitué des batailles législatives depuis 2007. Il s’agit du Secrétaire général de SADI et député sortant de la législature finissante, Oumar Mariko. Le leader historique du mouvement estudiantin, pour une des rares fois, n’est pas à l’abri d’un déboulonnement en tant qu’élu parlementaire traditionnel de la population de Kolondieba. Il risque de subir en tout cas la rude concurrence d’une personnalité politique émergente dans la même localité, qui n’est autre que l’actuel Directeur général de l’Ortm et non moins ancien ministre de la Communication, Sidiki N’FA Konaté. L’intéressé, selon nos sources, aura été très actif lors de la présidentielle dans sa ville natale où la section RPM qu’il dirige n’a fait que d’une bouchée le candidat de SADI. Ce faisant, le Dg de l’Ortm aura fait d’une pierre deux coups parce qu’il semble avoir posé en même temps les jalons d’une victoire plus éclatante aux législatives pour lesquelles il pointe le nez pour devenir la plus sérieuse menace pour les chances du Dr Mariko.

Qui pour remplacer Choguel ?

Le président du Mpr, Choguel Maiga, n’est pas du genre à se dérober à ses responsabilités historiques. Depuis la publication des résultats du 1er tour de la présidentielle, il s’est clairement assumé et a pris date en s’alignant derrière les contestataires de la victoire d’IBK. En plus de s’associer activement aux marches périodiques, l’ancien ministre de la Communication – candidat malheureux à la présidentielle par ailleurs – ne rate pas également les occasions de voler dans les plumes du pouvoir. Le hic est que sur la question qu’il ne semble point de même avis que son mentor Moussa Traoré, qui donne l’air d’avoir longtemps rompu avec lui au profit notamment du gendre-candidat, Cheick Modibo Diarra. Lequel aura d’ailleurs mieux drainé dans les rangs de l’électorat des anciens dignitaires de l’Udpm. Aussi n’est- il pas exclu que le président du RpDM a par la même occasion détrôné de fait celui du Mpr en tant qu’héritier de l’ancien parti unique. Un malaise évident qui fait s’assombrir l’horizon dans la famille des Tigres qui pourrait en connaître ses toutes premières épreuves de réelles dissensions internes.

Honte publique à Missabougou

Les observateurs sont unanimes qu’il est difficile d’admettre que l’accès principal du plus grand pont de la capitale malienne puisse offrir la chienlit à laquelle on assiste à chaque heure de pointe. Chaque matin pour aller au travail et le soir pour y descendre, les usagers de la route se disputent une petite bretelle dont l’exiguïté est à l’origine d’un bouchon insupportable sur l’ensemble de la voie goudronnée qui relie le Pont de l’Amitié au Stade du 26 Mars. Pour ne rien arranger à leur peine, les ouvrages secondaires – en l’occurrence les caniveaux – débordent et déversent constamment leur trop-plein d’eaux usées et pluvieuses sur le passage accidenté des automobilistes. Un décor qui contraste tant avec la renommée de qu’avec l’utilité de la plus grande infrastructure routière de la capitale et qui fait honte aux responsables de la voirie urbaine. En cause, une étonnante négligence des hautes autorités qui ont failli tout au long d’un quinquennat à leur devoir d’achèvement du plus célèbre équipement urbain légué par la décennie ATT. En effet, depuis le coup d’arrêt consécutif au putsch de 2012, les travaux d’élargissement de cette voie d’accès principale ont été relégués aux oubliettes et suspendus à la réalisation de l’hypothétique projet d’échangeur liant le 3ème Pont à la RN4, au grand dam du confort des usagers et de l’image de la capitale malienne.

La Rédaction

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