À l’occasion de la commémoration de la disparition d’Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni, décédé le 4 septembre 2016, l’association Faso Kanu organise plusieurs activités pour montrer toute sa compassion à la famille de l’illustre disparu.
« En Afrique, lorsqu’un vieillard meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle », parole du sage Amadou Ampaté Bâ. On se rappelle de cette vérité à chaque disparition d’un vieillard dans notre société. Voilà justement deux ans que le Mali et les Maliens ont perdu celui qu’il considère comme leur père, leur grand-père ou leur frère voire un camarade de lutte, Amadou Djicoroni. Les paroles de ce grand leader des années de lutte pour l’indépendance rayonnent encore dans les esprits les plus vifs. Cet homme qui nous a fait voyager dans l’ex-Soudan français, qui nous enseignait des leçons de morale sur la droiture, le patriotisme, le désintéressement, s’en est allé le 4 septembre 2016, laissant derrière lui un tas de défis à relever par la jeunesse de la partie ayant compris son message.
C’est à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de la disparition de ce grand homme que l’association politique, Faso Kanu, en collaboration avec d’autres organisations, a mis au point, pour la journée d’aujourd’hui, un programme d’activités dont la lecture du saint coran chez la fille du défunt à Garantiguibougou à partir de 8 heures, la lecture de la sourate « Yassin » au siège de l’association Faso Kanu à Bolibana, près de l’espace public « Tata bambo ka kênêbani » à 14 heures 15 minutes et enfin un recueillement sur la tombe du défunt au cimetière de Hamdallaye à partir de 16 h 15.
À cette cérémonie grandiose, prendront part des anciens compagnons, des amis ainsi que des héritiers politiques d’Amadou Djicoroni, le disparu. « Notre maître a eu un parcours glorieux sur cette terre malienne, au service du peuple », martèle Ibrahim Cissé, le commissaire principal de l’association Faso Kanu.