Dans un communiqué publié hier, lundi 3 septembre 2018, le chef de file de l’Opposition malienne, l’Honorable Soumaila Cissé, a appelé les Maliens à une mobilisation pacifique ce matin partout où ils sont. Objectif : s’opposer à l’investiture du président « non élu » IBK et réclamer leurs droits démocratiques.
Dans le communiqué, celui que beaucoup estiment être le président élu a félicité les Maliens pour leur mobilisation lors de la marche de samedi dernier pour réclamer, selon eux, « la vérité des urnes », le respect du vote et la souveraineté nationale du Mali à Bamako, et à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
« Par cette mobilisation nationale sans précédent, le peuple malien a montré, encore une fois, sa détermination à poursuivre le combat contre la fraude électorale, le bourrage des urnes et la falsification des résultats de l’élection présidentielle 2018 », écrit le député de Niafunké. Sans détour, Soumaila Cissé reste claire quant à sa position sur la victoire de son adversaire : « Le candidat Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas été élu par le peuple malien. Aucune propagande, aucune manœuvre, aucune intoxication, aucune menace, aucune intimidation ne sauraient masquer cette réalité ».
A l’entendre, en plus de la coalition pour restaurer l’espoir, une dizaine de candidats à l’élection présidentielle, les forces populaires et démocratiques du Mali se sont joints à lui pour rejeter les résultats proclamés par une Cour Constitutionnelle qui, selon lui, s’est discréditée à jamais devant le peuple malien. Le chef de file de l’Opposition va loin et précise que la cérémonie d’investiture d’un président « non élu », prévue pour mardi 4 septembre est nulle et de nul effet. « J’invite le peuple malien à organiser, le 4 septembre, des rassemblements pacifiques pour exprimer son opposition à l’imposture et son attachement à la vérité et à la démocratie », lance-t-il comme appel.
Très confiant, le président du parti de la poignée de main affirme : « Il n’y a aucun doute : le peuple malien saura se lever comme une seule femme, comme un seul homme pour défendre sa dignité et son honneur, pour défendre l’Etat de droit et les libertés démocratiques ».