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Sur les chantiers du Programme Présidentielle d’Urgences Sociales… Le ministre Malick Alhousseini frappe du point sur la table
Publié le mardi 4 septembre 2018  |  Le Témoin
Signature
© Aujourd`hui par DR
Signature de la Convention de Financement de Construction de la Centrale Thermique de Kayes.
Le Ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick, ALHOUSSEINI a procédé le vendredi 17 février, à Paris, à la Signature de la Convention de Financement et de l’Accord Direct du Projet de Construction de la Centrale Thermique de Kayes pour un montant de 66,8 milliards de F cfa.
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«Il est hors de question que la date du 15 décembre ne soit pas respectée». C’est la fermeté affichée par le ministre de l’Energie et de l’Eau lors de sa descente sur le terrain pour apprécier et évaluer l’état d’avancement de certains chantiers majeurs du programme Présidentielle d’Urgence Sociale. Malick Alhousseini Maiga a littéralement frappé du point sur la table pour exprimer son mécontentement face aux retards constatés. Accompagner d’une forte délégation, le chef du département de tutelle a en effet consacré la journée du mercredi à visite du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la station pompage de Kabala, du projet de doublement de la capacité de production du barrage de Sotuba ainsi que de celui de réhabilitation de la centrale thermique de Balingué. Et c’est seulement à la centrale thermique de Balingué que le ministre s’est dit satisfait de l’exécution des travaux dans le délai contractuel. En place depuis 2000, il était nécessaire selon le ministre de réhabiliter ces groupes électrogènes de cette thermique qui produisent environ 22 mégawatt. Le ministre s’est ainsi réjoui de constater l’achèvement des travaux entamés en début d’année seulement. Il n’a pas manqué par conséquent de féliciter les acteurs à la manœuvre, notamment l’EDM S.A et la SOMAPEP pour le suivi et la mise en place afin d’assurer ces prestations.
A la différence du projet de Balingué, celui de Kabala se trouve à 80% d’avancement et pour un délai consommé de 83% et un taux d’exécution financière de 50%. A moins de cinq mois de la fin des travaux prévue pour le 15 décembre 2018, des difficultés persistantes risquent ainsi de compromettre l’échéance contractuelle de réception des équipements. Or, le ministre de l’énergie de l’eau, depuis sa prise de fonction, n’a jamais manqué l’occasion de ressasser la place qu’occupe Kabala dans le Programme présidentielle d’urgences sociales ainsi que les espoirs qu’il recèle en termes d’approvisionnement en eau potable des populations les plus démunies. Et d’exiger la livraison des travaux le 15 décembre 2018, en dépit des contraintes évoquées par le mandataire de la société OTV, chargé du transport de certains équipements à Dakar en attente de transiter. Il est hors de question que la date du 15 soit révocable, a martelé le ministre en mentionnant par ailleurs que son département ne managera aucun effort pour renforcer la coordination et le suivi en vue du respect de la date contractuelle et de l’approvisionnement des populations de Bamako en eau potable comme promis. «S’il le faut nous mettrons à votre disposition l’entrepôt du Mali à Dakar », a-t-il ajouté.
Et Mathieu Pierre, chargé du contrôle de Kabala et du réseau d’alimentation de Bakodjikoroni, de rassurer que tous les moyens seront mis en branle pour respecter le délai contractuel de l’opération.
Pour ce qui est du projet de doublement de la capacité de production du barrage de Sotuba, qui passe de 6 à 12 mégawatt, il résulte d’une volonté des plus hautes autorités du pays de faire de l’accès à l’énergie un souci cardinal de l’action publique. Financé à hauteur de 24,309 milliards FCFA, les travaux ont démarré en mars 2018 et connaissent des difficultés en rapport avec l’arrêt des travaux pour des problèmes administratifs notamment les mesures correctives de la mise en place d’un avenant. Grace aux assurances données par le ministre, les entreprises s’engagent à reprendre les travaux ce lundi. Mais Malick Alhouseini en a profité pour expliquer que les difficultés liées à cet avenant n’émanent pas de l’Etat malien mais plutôt des bailleurs de fonds dont la Banque Ouest Africaine de Développement.

Amidou Keita

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