Ibrahim Boubacar Keïta, a prêté serment mardi 4 septembre devant plus de 3 000 personnes. Alors que l’opposition continue à contester cette investiture, IBK a tenu un discours d'unité, tout en exigeant de la « loyauté » pour faire avancer la mise en place de l'accord de paix.
« Je tends la main à tous ceux qui veulent que le Mali réussisse. Tous ceux qui veulent croire en ce beau dessein. Sans exclusive », a déclaré Ibrahim Boubacar Keïta devant plus de 3 000 personnes rassemblées au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ pour son investiture à un second mandat.
« Président de tous les Maliens »
« Je serai le président de toutes les Maliennes et de tous les Maliens, de toutes les régions et de la diaspora. De tous ceux qui m’ont apporté leurs suffrages. De tous ceux qui ont fait d’autres choix. De tous ceux qui ne se sont pas exprimés lors de l’élection présidentielle », a lancé IBK dans son discours à la nation.
Un appel à l’unité martelé plusieurs fois, alors que Soumaïla Cissé et ses partisans continuent de rejeter les résultats de la présidentielle du 12 août dernier. Présent lors de la première investiture d’IBK en 2013, Cissé c’est cette fois fendu d’un communiqué jugeant la cérémonie de « nulle et de nul effet ».
Le président réélu a aussi rendu un hommage aux « victimes, étrangères et nationales » du terrorisme, avant de demander à l’assistance d’observer une minute de silence. Quant-aux chantiers ouverts pour les cinq années à venir, IBK a dressé la liste de ses priorités : renforcement de la cohésion nationale, poursuite de la mise en œuvre de l’Accord de paix, mieux équiper et former les soldats maliens, lutter contre le terrorisme et la criminalité.