Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ibrahim Boubacar Keita lors de son investiture : « L’unité de la nation n’est plus une option »
Publié le mercredi 5 septembre 2018  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Investiture du président de la république
Bamako, le 4 septembre 2018 Le président réélu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a été investi à Bamako pour un second mandat au palais de la culture
Comment


Le président Ibrahim Boubacar Kéita a acquis sa nouvelle casquette de président de la République pour cinq nouvelles années. La cérémonie d’investiture a eu lieu hier, mardi 4 septembre 2018, au Palais de la culture. Ce nouveau mandat du chef d’État réélu à sa propre succession est dédié à la jeunesse et à la cohésion sociale.

C’est parti ! Le président IBK bénéficie, pour cinq nouvelles années, des clés du plais de Koulouba. Le palais de la culture Amadou Hampathé Ba a accueilli la cérémonie de prestation de serment hier, mardi 4 septembre 2018. À cette occasion, le nouveau chef de l’État, en six (6) points, a ébauché son programme pour ce nouveau mandat.

Ce programme s’étend du renforcement de la cohésion sociale à la lutte contre la pauvreté, en passant par la lutte contre le terrorisme, ainsi que la restauration des valeurs républicaines, voire de la société malienne. À ses dires : « Le respect d’autrui, le respect du bien public, le respect des lois et règles de la République, de l’autorité de l’État » doivent être les valeurs cardinales à défendre. La refondation de l’État ainsi que la libération des initiatives privées à travers l’encouragement des jeunes et la création des entreprises sont aussi en bonne place dans ce programme ébauché.

Sur le volet sécuritaire, le nouveau chef d’État n’entend point baisser les bras en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, ainsi que toute forme d’intolérance susceptible de déstabiliser les institutions de la République malienne. À ce titre, les militaires seront outillés davantage, des mécanismes seront adoptés afin d’assurer la cohésion sociale et permettre l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, promet-il.

En la matière, le nouveau mandataire n’a pas manqué de rappeler les acquis au cours de son précédent mandat : « L’intégrité de la terre de nos ancêtres était compromise et souillée par des mercenaires du chaos. La présence de l’État était quasi inexistante dans les régions du Nord, notre économie soumise à des convulsions violentes, la cohésion sociale profondément atteinte, et notre jeunesse était en proie au désarroi. Le péril était à la porte. Le danger menaçait. Le désastre et la catastrophe nous frappaient. Par la grâce de Dieu et par notre détermination commune, dans l’honneur, dans la dignité, en dépit de toutes les épreuves qui se sont dressées devant nous, au prix d’inestimables sacrifices, nous avons empêché notre très chère patrie de sombrer. »

Cette cérémonie d’investiture a été l’occasion pour Ibrahim Boubacar Kéita de tendre la main à tous les fils et filles de la nation, à toute la classe politique, à tous ceux qui sont marqués par un esprit républicain pour relever les défis de cette nation. Il entend fédérer tous les efforts afin d’unir tous les Maliens autour d’un idéal politique : l’unité du Mali. « […] L’unité de la nation n’est plus une option. Elle est une priorité, une urgence même. Elle est le ciment par lequel nous réussirons à élever les murs de la maison Mali, notre maison commune», a-t-il laissé entendre.

Ce nouveau mandat sera celui de l’engagement pour la jeunesse, martèle-t-il, en se disant sensible à toutes les souffrances de cette couche de la société. « Je veux faire de la jeunesse la grande cause de ce nouveau mandat et je veux être jugé sur cela. Elle constitue la majorité silencieuse, qui souffre et peine à trouver repères, opportunités et perspectives. J’engagerai un pacte national pour la jeunesse à travers des investissements considérables dans la refondation de notre système éducatif et de formation, ainsi que la promotion de l’emploi» dixit Ibrahim Boubacar Kéita.

Fousseni TOGOLA
Commentaires