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Crise post-électorale : L’AEEM prône la paix et la cohésion sociale
Publié le jeudi 6 septembre 2018  |  L’Essor
Célébration
© aBamako.com par Momo
Célébration du 26 mars par L`association des élèves et étudiants du Mali (AEEM)
Bamako, le 29 mars L`association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) célèbre le 26 mars à travers un débat sur ses origines et objectifs sur la coline du savoir
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«Le rôle de l’AEEM dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale au Mali» et «l’AEEM engagée pour une période post-électorale» sont respectivement le thème et le slogan d’une conférence-débat de sensibilisation des élèves et étudiants sur les crises post-électorales. La conférence était organisée sur la colline de Badalabougou par la Coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), en collaboration avec l’organisation internationale : «Search for Common Ground» basée aux Etats-Unis et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). La conférence était animée par l’ancien leader estudiantin, Moussa Guindo, actuellement conseiller technique au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Celui-ci a défini la paix comme un état de calme et de tranquillité d’une famille, d’une société et d’un Etat. Pour lui, la cohésion sociale est la nature et l’intensité des relations sociales qui existent entre les membres d’une société ou d’une communauté.

Révélant que les élèves et étudiants constituent 60% de la population, le conférencier estime que l’AEEM joue un grand rôle dans la consolidation de la paix, la cohésion sociale et dans la prévention des crises post-électorales. La paix et la cohésion sociale, pense le magistrat, doivent être un comportement pour tous. «Pour avoir la paix et la cohésion sociale, nos compatriotes doivent avoir les cœurs apaisés, être unis et travailler à la construction de la patrie. L’AEEM n’est pas un adversaire de l’Etat, mais plutôt un partenaire», rassure le conférencier, ajoutant que l’Etat compte sur les élèves et étudiants qu’il a invités à se former pour devenir des bons cadres.

De son côté, le secrétaire général de l’AEEM a rappelé que son organisation, l’une des plus importantes au niveau des jeunes, a l’obligation d’assumer son rôle et ses responsabilités dans la marche de notre pays et dans la gestion des autres questions d’intérêt national, susceptibles d’influer sur l’avenir des élèves et étudiants. Pour Moussa Niangaly, «Search for Common Ground» œuvre dans 30 pays dont le nôtre et dans diverses activités, notamment le développement humain durable et la gestion des conflits. Cette organisation accompagne l’AEEM dans ses initiatives de consolidation de la paix et de la cohésion sociale. «Notre conférence-débat entre dans le cadre de notre rôle en tant que jeunes, citoyens soucieux du devenir de notre pays. Elle a lieu dans un contexte social particulier pour notre pays qui fait face à l’insécurité, au terrorisme et à des conflits intercommunautaires dans certaines parties de notre vaste territoire. L’école est le symbole de l’unité nationale. Peu importe leur provenance, religion et opinion politique, tous les élèves et étudiants du Mali sont frères et sœurs», a assuré le leader estudiantin.

Par ailleurs, Moussa Niangaly a appelé nos compatriotes à préserver la paix, l’unité et la cohésion pour donner plus de chance aux jeunes.

Il a également évoqué les multiples défis, notamment l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire. « Nous n’avons pas besoin de conflits, de troubles ou affrontements qui nous mettront en retard», a-t-il lancé.

Sidi Y WAGUÉ
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