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Prestation de serment d’IBK : La messe est dite, Soumaïla Cissé résigné !
Publié le vendredi 7 septembre 2018  |  L'Observatoire
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Investiture du président de la république
Bamako, le 4 septembre 2018 Le président réélu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a été investi à Bamako pour un second mandat au palais de la culture
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Toute est vanité. Cette vérité biblique cadre parfaitement avec les actions de Soumaïla Cissé pour dérouler son plan révélé «Moi ou le chao». La messe est désormais dite avec l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Kéïta.



Jamais aucune élection présidentielle au Mali n’a suscité d’attention particulière aussi bien de la communauté nationale qu’internationale, regard du contexte qui y prévaut. L’élection présidentielle de juillet-août dernier a tenu en haleine le monde entier de par les discours belliqueux que ne cessaient de proférer l’opposition, notamment le clan du Chef de file Soumaïla Cissé.

En effet, depuis que le processus électoral est enclenché, le camp de Soumaïla Cissé, sous la ruse de son Directeur de campagnes, Tiébilé Dramé, a brillé par ses injonctions pour bloquer ledit processus. D’abord par la réclamation des cartes d’électeurs en lieu et place de la carte NINA, l’audit du fichier électoral, la révision de la loi électorale, la certification de l’élection par la MINUSMA, autant de demandes pour provoquer le report de l’élection, par conséquent, créer un vide juridique ouvrant la porte à une phase de transition où, de facto, IBK ne serait plus légalement Président de la République.

Mais le Gouvernement ne se laissera pas faire par les désidératas d’une opposition avide à outrance du pouvoir. Si le Gouvernement est resté ouvert en satisfaisant à la plupart des doléances de l’opposition, il a eu le mérite de la laisser sur sa soif de certification de l’élection par la MINUSMA qui s’est déclarée inapte à le faire, le Mali étant un Etat souverain. C’est le premier échec.

Les 29 juillet et 12 août dernier, les Maliens se sont rendus aux urnes pour exprimer leur choix. 24 candidats au départ, les résultats définitifs du premier tour ont crédité le candidat de l’alliance «Ensemble Pour le Mali », Ibrahim Boubacar Kéïta de 41,70% contre 17,80% pour celui de la plateforme «Ensemble Restaurons l’Espoir », Soumaïla Cissé, ouvrant la voie à un second tour entre les deux finalistes. Un remake de 2013. Au second tour, Soumaïla Cissé s’est fait encore battre par IBK avec un score de 67,17%.

Après avoir réussi à fédérer dix-sept candidats malheureux du premier tour dont Me Mountaga Tall, Me Mohamed Ali Bathily, Choguel Kokala Maïga autour de son noyau dur composé de Tiébilé Dramé et Ras Bath, qui l’ont conseillé de ne pas prendre part au second tour, le Président de l’URD a driblé ces derniers en se présentant contre IBK, brandissant les arguments de la fraude, de la violation de la loi électorale, de bourrage d’urnes, etc.

Entre les deux tours et après le second tour, tous ces candidats drainés par Soumaïla Cissé sont devenus des fans de la rue, exigeant le recompte des voix, la démission de Mme le Président de la Cour Constitutionnelle pour « forfaiture ». Malgré que les Arrêts de la Cour Constitutionnelle sont sans appel en matière électorale au Mali, agitateurs que sont Tiébilé Dramé et les rancuniers Bathily père et fils sont allés jusqu’à déposer un recours à la Cour Suprême. Auparavant, il s’agit pour le camp de Soumaïla Cissé de déstabiliser les institutions de la République à travers les marches de protestations, mêmes interdites. Il s’agit, en effet, de braver les lois de la République pour induire en erreur les Forces de sécurité (la répression) en vue de crier sur tous les toits du monde à la violation des Droits de l’Homme, à l’instauration d’un Etat policier et créer le chaos conformément au projet « Moi ou le chaos». Mais, toutes ces manigances ont été esquivées par le pouvoir qui a autorisé les marches, sous l’encadrement vigilent des services de maintien d’ordre.

Nonobstant, les manœuvres de Soumaïla Cissé de déstabiliser le Mali continue. A la veille de l’investiture d’IBK, l’opposant Soumaïla Cissé, contestataire des résultats de la présidentielle, a appelé les populations à la désobéissance de la République. Des réunions dites suspectes de jeunes de l’opposition ont été signalées dans la ville de Bamako. Les forces de sécurité ont effectué, le lendemain 4 septembre 2018, une perquisition au Quartier Général de l’URD où, sur place, un jeune homme identifié, nommé Bourama Diarra, âgé 48 ans et qui s’identifie comme Conseiller communal de l’URD, a été mis aux arrêts. Il a cité des noms des individus avec lesquels ils comptaient saboter la cérémonie d’investiture du Président de la République. C’est là un autre échec.

Le troisième et dernier échec vient de la Communauté internationale (ONU, UE, UA, CEDEAO, France, Chine, Russie, etc.) qui reconnait Ibrahim Boubacar Kéïta comme Président légal et légitime du Mali. Les messages de félicitations à l’adresse du Président réélu IBK aux lendemains de la proclamation des résultats définitifs de l’élection sont une preuve que Soumaïla Cissé doit encore et encore patienter.

Selon certaines indiscrétions, ce Challenger malheureux d’IBK a été sommé à la retenue par les grandes puissances. Car, aucune Nation du monde ne veut que Soumaïla Cissé rajoute une crise politique à celle sécuritaire existante autour de laquelle la Communauté internationale reste mobilisée.

Le mardi 4 septembre dernier, IBK, réélu démocratiquement, est renvoyé dans ses fonctions de Président de la République à la faveur de la cérémonie de prestation de serment déroulée au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah. Soumaïla Cissé n’a qu’à s’en prendre à lui-même, sinon aux vautours dont il s’est fait entourer notamment des hommes cupides comme Tiébilé Dramé et Ras Bath qui l’ont entrainé dans cet échec cuisant.

En définitive, la messe est dite et le débat de l’élection présidentielle est clos. Le pays est tourné vers les défis des élections législatives et régionales auxquels Soumaïla Cissé et l’URD doivent faire face pour chercher la majorité confortable à l’Assemblée Nationale. Sans qui, il risque même de perdre son statut de chef de file de l’opposition, puisque talonné par ses poursuivants du premier tour de la présente présidentielle, Aliou Boubacar Diallo et Cheick Modibo Diarra.

C.A



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