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Le président de l’ADEPM, Dr Aboubacar Sidiki Fomba à propos de la vague d’arrestations dans les rangs de l’opposition : « Ce genre de pratiques peut mettre en doute la sincérité du président IBK qui tend sa main à ses détracteurs »
Publié le vendredi 7 septembre 2018  |  Le Pays
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Préoccupé par la situation sociopolitique de notre pays surtout après la tenue d’une présidentielle, la plus constatée de l’histoire de notre jeune démocratie, le président de l’Alliance démocratique du peuple malien (Adepm), Dr Aboubacar Sidiki Fomba, s’est confié à la presse pour expliquer les enjeux et les défis qui se posent désormais au Mali. Il a saisi également l’occasion pour évoquer plusieurs sujets relatifs à la vie de notre nation.



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Selon son nom, les défis au Mali font face à un mauvais système démocratique, à la crise du Nord et au centre du Mali, à la crise monétaire et budgétaire a oblig on droits fondamentaux, chômage grandissant, les problèmes liés au front social, la perte de valeurs ancestrales, la pression de la communauté internationale sur nos dirigeants, ainsi que les problèmes liés à la création des nouvelles régions

Il s'est déclaré que lorsque les Maliens consultent le principal comme un seul homme, ils pourront renvoyer les cas de force majeure. « Si nous donnons la main nous pouvons résoudre le maximum dans la plus grande difficulté. Mais, dans la division, nous ne pouvons rien faire face aux défis qui menacent l'existence de notre Etat », at-il martelé.

De son point de vue, face à cette mondialisation par le processus de néo-colonisation sous la forme d'occupation de notre territoire et de notre intelligence, couplé à la prise de prix de notre souveraineté monétaire, la seule et unique solution le consensus politique sur les bases claires. « Je persiste et je signe! Le président de 2018 n'a pas de réflexion sur le vote des étrangers comme en 1992, et lors des élections communales de 2016. Nous n'avons qu'un seul choix celui de mettre en place un ensemble pour purger notre système électoral et démocratique à travers Organisation d'une conférence nationale et d'une réforme constitutionnelle afin de passer à la 4 ème République Ainsi, les autres élections doivent être rapportées jusqu'à la fin de 2019. C'est de cette façon que nous pouvons sauver notre seul et unique patrimoine commun, le Mali », at-il proposé.

L'organisation des lois dans ce contexte est de nature à catalyser la situation

Par rapport à la convocation du collège électoral pour les élections législatives, qui convoque le collège électoral dans le contexte de la grande contestation de l'élection présidentielle avec les instruments et les conditions de la nature à catalyser la situation qui peut être considere comme un mépris pour notre système démocratique.

Selon lui, la mission attribuée au gouvernement actuel est l'organe présidentiel de 2018, donc à l'issue de cette phase et au nom du respect des principes démocratiques, le gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga doit démissionner pour laisser place à un nouveau Gouvernement qui sera chargé de parachever le reste du processus électoral. « Ou bien, peut-être-être la convocation du collège électoral étau à dissuader les mouvements en cours ou influenceur le président dans leur choix pour le gouvernement. Dans tous les cas, le consensus demeure la meilleure alternative. Nous avons plutôt besoin de tous les fils de ce pays pour trouver une solution durable. L'orgueil et la vanité constitutive des obstacles à la patriotique », at-il indiqué.

Il y a une occasion pour inviter les Maliens dans tous ses composants à accepter l'organisation d'une Conférence nationale qui détermine une feuille de route pour sauver le pays et notre démocratie. « Nous ne sommes que le Mali et personne ne construira ce pays a notre place. La France et les Nations Unies, encore moins la Minusma ne constituent la solution à la crise multidimensionnelle qui secoue notre pays », at-il précisé.

Un gouvernement d'union pour jeter les bases d'une véritable reconstruction du Mali

Aucune question n’a été occultée par le conférencier. Ainsi, à la réponse à question relative à l’arrestation de Paul Ismaël Boro, il ajoutera que celle-ci viole la Constitution et donne un statut de pays de non droit au Mali. A ses dires, procéder à de telles pratiques, dignes d’une autre époque, est de nature à envenimer le conflit post électoral. « Ce genre de pratiques peut mettre en doute la sincérité du président IBK qui tend sa main à ses détracteurs. Puisque nous n’avons que le Mali, la situation actuelle nous impose un consensus national avec la formation d’un gouvernement d’union nationale pour jeter les bases d’une véritable reconstruction du Mali et de son système démocratique », a indiqué Dr Fomba.

S’agissant de la dernière présidentielle, il a estimé que celle-ci s’est caractérisée par la mauvaise organisation, le bourrage des urnes, le tripatouillage des voix, le non-respect du droit de réserve des autorités.

« C’est réel et indiscutable que le bilan du premier mandat du président sortant était médiocre au vu des promesses non tenues et des attentes non comblées. Le président IBK, au cours de son premier quinquennat, a manqué les grandes actions et les grandes occasions », a renchéri le président de l’Adepm.

Dans son réquisitoire, il précisera que cette élection, malgré son contexte, a été encore à la faveur des acteurs mouvement démocratique, notamment le président IBK et le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé. Toute chose qui prouve le poids politique de ces deux hommes et cela donne lieu de mener une autre analyse de la situation politique de notre pays.

« Aujourd'hui, la crise du Mali est en plus grande partie en 2013 sur le plan de la sécurité, institutionnel et même existence du pays. Ainsi, les réformes doivent encourager la mise en place d'un organe unique de gestion des élections et des sanctions contre l'achat de conscience en fixant les plafonds des budgets de campagne pour les élections et les processus de connaissance des sources de financement. des campagnes des candidats », at-il conclu.

Mama PAGA

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