Moustapha Ben Barka, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali, a présidé le 7 septembre 2018 au nom de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République, les obsèques de feue Madame Diarra Penda Sacko, une des premières infirmières d’Etat du Mali indépendant, décédée le 31 août 2018 à Nice en France à l’âge de 81 ans.
A titre posthume, Moustapha Ben Barka a remis à la défunte les insignes d’Officier de l’Ordre national du Mali au nom de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République, Chef de l’Etat, Grand Maître des Ordres nationaux.
Selon de nombreux témoignages, Madame Diarra Penda Sacko était une femme exceptionnelle, dédiée à l’éducation et à la santé des enfants et des femmes.
Doyenne des écrivains du Mali, elle avait la passion de l’édition et le génie de l’écriture, depuis les années 1960. Dévouée à la famille, cette grande musulmane qui a toujours rappelé que « le paradis est sous les pieds des mères » a laissé en héritage à ses enfants et petits-enfants un livre de chevet intitulé « Devoirs de mère ». Cet ouvrage socio-éducatif de 132 pages a trois dimensions : une dimension scientifique et médicale, une dimension socio-éducative, et une dimension politique.
Décoration, oraisons funèbres, témoignages, honneurs funèbres et sonnerie aux morts ont été les temps forts de ces obsèques. C’est au nom du Grand chancelier des Ordres nationaux que le Secrétaire Général de la Grande Chancellerie des Ordres nationaux du Mali a présenté en son nom propre, au nom du Conseil des Ordres nationaux du Mali et au nom du Président de la République les condoléances les plus attristées à la famille de la défunte. « Rendre heureux, atténuer les souffrances, réconcilier les cœurs et les esprits... c’était là le credo de feue Madame Diarra Penda Sacko », a notamment déclaré le Secrétaire Général de la Grande Chancellerie des Ordres nationaux du Mali.
La cérémonie s’est déroulée en présence d’anciens premiers ministres, des proches collaborateurs du Chef de l’Etat, des autorités religieuses, coutumières et politiques de la commune II de Bamako, des parents, amis, collaborateurs et proches de la défunte. Celle qui a sauvé de nombreuses vies humaines repose désormais au cimetière de Niarela.