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Investiture du président de la république : Ils ont dit
Publié le lundi 10 septembre 2018  |  Le Débat
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Investiture du président de la république
Bamako, le 4 septembre 2018 Le président réélu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a été investi à Bamako pour un second mandat au palais de la culture
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Sory I. KONATE, journaliste au site web 30munites. Net

«Pour moi, il y a quatre grands axes de défis que le président de la République doit relever. Ils sont entre autre : primo, c’est la réunification de la classe politique dans son ensemble afin de dissiper la crise qui mine actuellement l’arène politique. Après l’investiture du président de la République, le chef de file de l’opposition dit qu’il ne reconnaît pas «IBK» comme chef de l’Etat. Car les élections ont été entachées d’irrégularités et il y a bien eu des bourrages d’urnes en faveur d’IBK. Le président de la République doit matérialiser sa main tendue avec des actes concrets, en essayant de rencontrer le chef de file de l’opposition. Pour que l’entente, la cohésion sociale, et le vivre ensemble soient une réalité au Mali.

Secundo, il faut l’implication personnelle du président de la République dans la crise sociale qui s’est installée dans le pays. Le premier quinquennat a été émaillé des grèves de toutes les couches, notamment, les enseignants, les médecins et surtout les magistrats dont la grève continue toujours, pour ne citer que ceux-ci.

Il est grand temps que le président de la République lui-même rencontre ces classes. Pour qu’on trouve une solution rapide à leurs doléances. Il doit aussi s’attaquer à la crise du football pour éradiquer la crise qui gangrène le milieu sportif.

Tertio, dans le cadre du développement, le chef de l’Etat doit faire face à la promotion d’un développement équilibré de l’ensemble des régions du Mali en tenant compte de leurs potentialités respectives ; lutter contre la corruption et l’impunité ; lutter contre le terrorisme et le trafic de drogues et les autres formes de criminalité.

Quarto, il doit tout mettre en œuvre pour mettre fin aux conflits intercommunautaires dans le centre du pays. Parce que si on ne fait pas attention, la crise interethnique, qui s’annonce, peut être l’un des facteurs de la déstabilisation du pays. Pour éviter cela, le président de la République doit s’y atteler immédiatement.»

Issiaka Coulibaly, Directeur de l’école Makan Camara à Missabougou

«Mon avis, aujourd’hui, en tant que jeune et responsable, nous sommes très contents d’avoir écouté le président de la République reconduit. Les défis sont énormes, nous avons d’abord la libération du nord c’est-à-dire la paix et la cohésion sociale. Améliorer notre système éducatif et former les enseignants sur tous les domaines pour redonner une autre image de notre système éducatif. En plus, il faut des infrastructures de qualité et des salles de formation bien équipées. Le président de la République doit lutter contre le chômage en recrutant les jeunes dans les différents domaines, notamment le secteur de l’éducation, la santé, l’armée, etc.»

Alexis Kalambry, Editorialiste

«Dans son discours, le président de la République a dit qu’il sera le président de l’emploi, de l’entreprenariat et de l’industrie. C’est une grande ouverture au monde des affaires, pour ceux qui sont capables de booster l’économie. Donc le tout premier défi c’est l’unité nationale. Parce qu’il a tendu la main à tous les Maliens et leur a demandé d’être ensemble pour relever les défis sécuritaires. Je crois que c’est la première priorité de ce qu’il a dit dans son discours et c’est rassurant.»

Propos recueillis par Daouda S. Dao, Stagiaire
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