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Mali/réconciliation: Fabius espère la signature mercredi du projet d’accord
Publié le mercredi 12 juin 2013  |  AFP


© AFP par DR
Crise Malienne : Les ministres des Affaires étrangères français, Laurent Fabius
Lundi 14 janvier 2013. Paris


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PARIS - Laurent Fabius a salué mercredi comme "un bon texte" le projet d’accord entre le gouvernement malien et les rebelles touareg occupant Kidal (nord-est), proposé par la médiation burkinabè, et espéré sa signature dans la journée.

"Le Mali, bonne nouvelle! Les bases d’un accord de réconciliation sont réunies, elles sont sur la table", a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur France 2.

"J’ai vu le texte hier, qui est un bon texte, et j’espère, si possible, qu’aujourd’hui même, il sera signé", a-t-il dit, précisant que le Premier ministre par interim, Diango Cissoko, avec lequel il s’est entretenu mardi par téléphone, ne réclamait que des modifications "marginales".

Le président burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur régional qui mène les négociations sur la réconciliation malienne à Ouagadougou depuis ce week-end, a soumis lundi un projet d’accord aux deux camps. Le pouvoir malien s’est dit prêt à signer si "quelques amendements" sont apportés, tandis que les groupes armés touareg, la délégation conjointe du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), acceptent de le parapher.

"Il faut saisir le texte qui est sur la table. Si c’est le cas, ce sera un succès considérable, car en quelque mois, (...) on (aura) gagné sur le plan militaire, (jeté) les bases du développement économique et préparé les élections de juillet", a fait valoir M. Fabius.

Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s’alliant d’abord au MNLA qui avait lancé l’offensive, avant d’évincer ce mouvement dans la région.

cr/prh/ed

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