Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

« Enlèvement » de Paul, Kimbiri, Kontao et de Birama Touré : Le BIPREM exige leur libération immédiate et sans condition
Publié le mardi 11 septembre 2018  |  Le Républicain
Arrivée
© Partis Politiques par DR
Arrivée à Abidjan du candidat à la présidentielle malienne Modibo Koné
Abidjan le 22 avril 2018. Modibo Koné, candidat à la Présidentielle du Mali prévue pour le 29 juillet 2018, est arrivé à l’aéroport Felix Houphouët Boigny d’Abidjan ce dimanche ou il a été accueilli par une foule de sympathisants. Photo: Paul Ismaël Boro, vice-président du parti
Comment


Les responsables du Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM) étaient face à la presse le samedi 08 septembre 2018, à la Maison de la presse de Bamako pour demander aux autorités maliennes de libérer Paul Ismaël Boro, Moussa Kimbiri et de Ibrahim Kontao. « Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes arrêtées en violation du code de procédure pénale en vigueur en République du Mali ainsi que des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces actes », soulignent les conférenciers.

Cette conférence de presse était animée par le président du Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM), Lacine Diawara, en présence de son vice-président, Boubacar Sidiki Diarra, Me Nouhoum Camara, avocat à la cour, Mme Boro Fatoumata Tall dite Mah, Mme Kimbiri Fatoumata Kouyaté et d’autres personnes épris de paix et de justice. « Je suis PAUL ! Je suis KIMBIRI ! Je suis KONTAO ! Je suis Birama Touré. Je suis tous ceux-ci et celles-là victimes d’abus, d’enlèvement, de procédures extrajudiciaires, d’humiliation, de tortures et autres sévices physiques et morales. Je suis ces prisonniers politiques d’un régime politique amnésique ! Hier Birama Touré, aujourd’hui PAUL, KIMBIRI, KONTAO. A qui le tour demain ? Nous sommes tous de potentielles victimes ! Victimes d’abus d’un pouvoir au relent totalitaire, certes, mais surtout de notre silence et inaction ! », C’est ce qui ressort de la déclaration liminaire lue par le vice-président du Biprem, Boubacar Sidiki Diarra. Avant d’ajouter que le BIPREM a, en son sein, des associations de la société civile encore soucieuses du respect des principes démocratiques, des Droits de la personne humaine, aux valeurs cardinales et sociétales. Les membres du Biprem condamnent et s’insurgent contre les pratiques peu orthodoxes d’une autre époque. « Le Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM) et toutes les associations civiles maliennes membres ont d’ores et déjà rencontré certains détenus, j’allais dire, otages dont Paul Ismaël Boro, Moussa Kimbiri ainsi que des acteurs du mouvement démocratique et des citoyens maliens résolument attachés à la République. C’est le lieu pour nous de lancer un appel pressant à tous,(acteurs du Mouvement Démocratique, démocrates, citoyens et citoyennes malien(nes) épris de PAIX, de JUSTICE et d’EGALITE) en vue de la restauration et du respect des principes démocratiques et républicains au Mali. Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes arrêtées en violation du code de procédure pénale en vigueur en République du Mali ainsi que des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces actes », déclarent les membres du Biprem. Selon BS Diarra, le Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM) se réserve le droit d’entreprendre toutes les mesures appropriées dans le strict respect de la loi en vue d’obtenir la libération des « otages » et le respect des principes Démocratiques et Républicains au Mali. Répondant aux questions des journalistes, le président du Biprem, Lacine Diawara a fait savoir qu’au delà de cette conférence de presse, l’une des voies légales est la manifestation pacifique qu’ils entendent menés. « Nous exigeons leur libération immédiate sans condition. Si dans les jours à venir, nous n’avons pas de satisfaction, nous agirons », a-t-il dit. Aux dires de Me Nouhoum Camara, le délai légal de la garde à vue des détenus est dépassé. « On n’est devant un vide juridique, Ils n’ont pas été présentés devant le procureur. Nous sommes en phase préliminaire de l’enquête » a-t-il souligné. Prenant la parole, le journaliste Ibrahim Coulibaly (IC) a précisé que Paul I Boro est arrêté pour des motifs purement politiques.

Aguibou Sogodogo

Commentaires