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Soumeylou Boubèye Maïga lors du lancement du parti Asma/Cfp : «Le Mnla n’a plus de revendications»
Publié le mercredi 12 juin 2013  |  Le Reporter


© aBamako.com par S.A
Activités des partis politique: lancement officiel du parti de l`Alliance pour la Solidarité au Mali - Convergence des Forces Patriotiques de Soumeylou Boubeye Maiga (ASMA-CFP)
Dimanche 9 Juin 2013. Bamako. CICB


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Le parti Alliance pour la solidarité au Mali/Convergence des forces patriotiques (Asma/Cfp) a été officiellement lancé le dimanche 9 mai 2013 au Centre international de conférence de Bamako. La cérémonie était présidée par le président du parti, Soumeylou Boubèye Maïga, en présence des militants venus nombreux des 8 régions du Mali et du District de Bamako.
L’élection présidentielle du 28 juillet s’approche. Dans le même temps, la liste des formations politiques se rallonge du jour au jour. L’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Soumeylou Boubèye Maïga, vient aussi de lancer son parti Alliance pour la solidarité au Mali/ Convergence des forces patriotiques (Asma/Cfp).

Bâti sur le socle de l’association des amis de Soumeylou Boubèye Maïga, le parti Asma/Cfp Créé le 19 mai 2013, se veut un cadre de réflexion et d’actions politiques. C’est un nouveau parti, une nouvelle page, mais une lutte ancienne basée sur des valeurs et des idéaux qui fondent depuis toujours une action collective. L’Asma (association) a 10 ans aujourd’hui. C’est en 2003 que Soumeylou Boubèye Maïga et ses amis ont décidé de fédérer différentes activités destinées à soulager les détresses des populations en matière d’éducation, de santé, d’eau, d’emploi et à combler un vide par rapport au manque de perspectives, de confiance.

Selon Soumeylou Boubèye Maïga, Asma association, depuis 10 ans, travaille autour d’idées simples : liberté-unité-solidarité et crée des conditions pour rendre possible ce qui est nécessaire. Mais également contribue à redonner confiance, à donner la conviction que ses militants sont capables de bâtir une société juste, solidaire, qui va de l’avant au bénéfice du plus grand nombre. «Si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est grâce à l’engagement de chacun, à la détermination et à l’abnégation de nous tous», a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’ «il n’y pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il va et là où il n’y pas de conviction, il n’y pas de voie».


À en croire le président de l’Asma/Cfp, la création de son parti intervient à un moment crucial de notre histoire avec le tissu social menacé de déchirure, la société dominée par des tensions, les rancœurs, une économie délabrée, etc. Il a cité quelques défis immenses à relever qui tournent autour de trois piliers. Premièrement, la restauration de l’intégrité du territoire et de la souveraineté de l’Etat dont le processus demeure inachevé, en raison de manœuvre de diversion et de provocation du Mnla qui n’a plus de revendications. Deuxièmement, la promotion d’un processus politique visant à renforcer dans le cadre d’un Etat unitaire, la gouvernance dans les régions du Nord. Et troisièmement, l’engagement sans ambigüité dans la lutte régionale et internationale contre les groupes terroristes et mafieux.


Pour les échéances électorales, Soumeylou Boubèye Maïga, a affirmé que le parti Asma /Cfp est une force de mobilisation et de rassemblement en tant qu’association ; une force démocratique et de changement de notre passé, de lutte et d’engagement ; et une force de conquête en tant que parti. Laquelle a pour objectif de gagner ensemble, de construire et de reconstruire avec tous les Maliens, sans rester prisonniers des liminaires respectifs dans le respect des identités et différences assumées. Il a indiqué que la renaissance nationale, l’unité et la solidarité sont au cœur de l’ambition du parti avec comme priorité : rassembler, réconcilier et unir autour de la fierté nationale. Une condition, estime-t-il, pour relever les immenses défis, à savoir, reconstruire le tissu national ; promouvoir la paix, la sécurité, la justice sociale, le dialogue et la cohésion entre tous les Maliens ; renforcer la gouvernance fondée sur le respect de la volonté des citoyens ; restaurer la confiance dans la puissance publique et apporter des réponses tangibles à la profonde aspiration au changement.

Diangoba C.

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