Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

un nouveau gouvernement très féminisé au Mali
Publié le mardi 11 septembre 2018  |  RFI
Inauguration
© aBamako.com par Momo
Inauguration du Centre de Formation Professionnelle
Bamako, le 5 juillet 2018 Le Président de la République a procédé a Inauguration du Centre de Formation Professionnelle
Comment


« La liste du nouveau gouvernement de Soumeylou Boubeye Maïga est tombée hier soir, pointe le quotidien L’Indépendant à Bamako : 32 ministres, dont 8 nouveaux venus ou nouvelles venues et 11 femmes.

Il y a 32 portefeuilles contre 36 dans le précédent gouvernement, précise le journal. La nouvelle équipe se caractérise par l’entrée de huit nouvelles personnalités, notamment aux Affaires étrangères avec la promotion de Kamissa Camara, qui devient ainsi la deuxième femme à occuper ce poste dans un gouvernement sous l’ère démocratique, après Sy Kadiatou Sow en 2014. »

Et parmi les nouvelles nominations, c’est bien celle de Kamissa Camara qui retient le plus l’attention… 35 ans, de nationalité malienne, mais aussi française et américaine. Diplômée en Economie, développement et relations internationales en France et aux Etats-Unis. En juillet, dernier, un mois avant l’élection présidentielle, elle avait été nommée conseillère diplomatique du président IBK.

Le quotidien Le Pays, toujours à Bamako, est plutôt septique… « La jeunesse est bien positionnée avec la présence de cette jeune dame de 35 ans, Kamissa Camara, au portefeuille des Affaires Etrangères. Elle aura un rôle important à jouer dans la résolution de la crise malienne. Mais vu son âge et le fait qu’elle soit un peu étrangère aux réalités du Mali, il est loisible de se demander si cela ne pouvait constituer un handicap pour assumer à hauteur de souhait cette tâche si exaltante ? »

Pom-pom girl du gouvernement ?

Autre femme au gouvernement, cette fois maintenue à son poste : c’est Diarra Racky Talla, la ministre du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, chargée des Relations avec les Institutions. Et là aussi, Le Pays estime qu’il y a là une erreur de casting… « Le maintien de Diarra Racky Talla constitue la plus grosse déception du gouvernement, estime le journal. C’est un mauvais signal que le président de la République vient d’envoyer aux partenaires sociaux. Celle qui est qualifiée de “Pom-pom girl” du gouvernement s’est brouillée avec tous les syndicalistes. Par son manque de charisme et d’imagination, la quasi-totalité des partenaires sociaux de l’Etat ont, en un moment où l’autre, fini par quitter la table des négociations. »

... suite de l'article sur RFI

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment