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Les derniers mots du président Modibo Keita
Publié le jeudi 13 septembre 2018  |  Le Reporter
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© AFP par Byline
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Rappel : les derniers mots du président Modibo Keïta lors de son arrestation. Modibo Keita a dit : «Qu’on désarme ma garde et qu’aucun camp ne riposte. Il ne faut pas qu’une seule goutte de sang malien soit versée pour que je reste au pouvoir. Le Mali n’appartient ni à moi, ni à ceux qui sont en train de faire le coup d’Etat, mais à vous les jeunes. Alors, prenez le flambeau …et tenez-le bien haut. Il faut bien y veiller, car le Mali ne sera que ce que vous en ferez.» – Modibo Keita (19 Novembre 1968). Veillons sur le Mali comme nous l’a recommandé notre regretté Modibo Keïta, père de l’indépendance.

Optimisation de la Fonction de Secrétaire et d'Assistant(e) de Direction


Perquisition au QG de l’URD

Tôt le mardi 04/09/2018, les forces de sécurité ont effectué une perquisition au quartier général de l’Urd. Sur place, un jeune homme identifié a été mis aux arrêts ; il a cité les noms de ceux avec lesquels il comptait saboter la cérémonie d’investiture du président de la République au palais de la Culture de Bamako. Selon des sources sécuritaires, le nommé Bourama Diarra, âgé de quarante-huit ans et qui s’identifie comme Conseiller communal de l’Urd, a été arrêté avec une quantité importante de mentholatum. Un produit qu’ils allaient, selon lui, utiliser pour faire face aux forces de l’ordre censées assurer la sécurité du palais.

Des brigands

Des hommes armés sur motos ont enlevé mercredi 5 septembre une partie des animaux du village d’Echell situé à 6 Km, du côté nord dans la commune rurale de Tonka. Les populations d’Echell disent avoir été laissées à leur triste sort. Chaque semaine, dans la localité d’Echell, les populations font face à des braqueurs et des brigands. Dans le même cercle de Goundam, sur l’axe Goundam-Tombouctou, deux agents humanitaires d’une ONG de Diré (ASG) ont été braqués par 4 personnes armées non identifiées au niveau du village de Dibla. Leurs motos, argent, ordinateurs portables, téléphones, cartes bancaires ont été emportés. Selon ces agents humanitaires, ce sont des brigands qui profitent de la situation actuelle du terrain pour procéder à des arrestations et attaques du genre.

Le piège tendu de la communauté internationale

Le double jeu de la Cma pour l’indépendance de l’Azawad. Le mensonge d’IBK pour sauver son fauteuil. Le jeu risqué du Premier ministre. Dans l’accord, voici ce qui est écrit au niveau des aspects politico-institutionnels : reconnaissance officielle de l’Azawad comme une entité géographique, politique et juridique ; création d’une assemblée interrégionale regroupant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka, et Taoudéni dont les prérogatives relèvent des domaines spécifiques de l’Azawad ; surseoir à l’organisation de toute élection jusqu’au retour des réfugiés et jusqu’à la mise en œuvre du nouveau découpage. C’est pourquoi l’entreprise terroriste de l’Azawad a fait le tout pour le tout pour la mise en pratique de l’accord d’Alger. Alors, où est le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali ? Les problèmes du Mali ne leur préoccupent point ; l’intégrité du territoire doit à jamais demeurer indivisible, et la souveraineté nationale globale. En parlant de la souveraineté du peuple des vivants, chaque citoyen dispose du droit d’exprimer librement sa volonté. Dans la gouvernance actuelle où l’irresponsabilité et l’incompétence règnent à tous les étages, cette pratique se versera dans le droit commun des Maliens au nom du principe de la continuité de l’Etat dont la violation serait sanctionnée dans le sang. Donc de traditions conflictuelles en traditions conflictuelles, le Mali s’enfonce dans une poudrière. En clair, IBK a signé un accord prévoyant l’indépendance de l’Azawad. Il est clair que c’est la fin d’un Mali unifié… Voilà pourquoi, pour se rendre à Kidal, il faut d’abord négocier avec les Azawadiens. Par conséquent, nous exigeons le départ immédiat du VOYOU et son CLAN.

SBM par SBM

Reconduit dans ses fonctions, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga remercie le président de la République pour sa confiance. Conformément à la tradition républicaine et en application de l’article 38 de la Constitution, le Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Soumeylou Boubèye Maïga, a remis, le mardi 4 septembre 2018, à Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République, chef de l’Etat, sa démission ainsi que celle des membres du gouvernement. Dans sa lettre, le Premier ministre remercie le président de la République pour la confiance placée en lui pour servir le Mali à un moment si particulier de l’histoire démocratique de notre pays. Le chef du gouvernement a également réaffirmé sa disponibilité au président de la République à servir le Mali. Le président de la République tout en acceptant la démission du Premier ministre et celle du gouvernement l’a chaleureusement remercié pour sa loyauté et son sens élevé du devoir à un moment où le pays traversait des épreuves et des défis importants. Le président de la République a adressé aux membres du gouvernement ses vifs remerciements pour le travail accompli sous l’autorité du chef du gouvernement. Le président de la République tout en félicitant ce dernier pour les résultats obtenus au service du pays lui a aussitôt renouvelé sa confiance et l’a reconduit dans ses fonctions de Premier ministre. À ce titre, le président de la République a chargé Monsieur Soumeylou Boubèye Maïga de former une nouvelle équipe gouvernementale.

Station de pompage de Bacodjicoroni

Trois pirogues de transport de sable en divagation cassent la Tour de captage de l’eau. Dans la nuit de vendredi 7 septembre, aux environs de 22h, la Tour de captage de l’eau de la station de pompage de Bacodjicoroni, située dans le lit du fleuve, a été heurtée violemment par trois grosses pirogues de transport de sable. Lesquelles, accostées au quai à Kalabancoro, se sont décrochées suite à la crue du fleuve, à l’insu de leurs propriétaires, pour entamer une divagation sans précédent. Si une pirogue a coulé à pic, les deux autres sont restées bloquées à la Tour de captage de l’eau, sérieusement endommagée. Conséquences, la capacité de production de la station a été réduite à 50% engendrant des perturbations dans la fourniture de l’eau dans les quartiers de Bacodjicoroni Golf, Village, Kalaban-coura, une partie de Sabalibougou et les 300 logements. En ce moment, les équipes de la production, de la maintenance et de la distribution sont à pied d’œuvre afin de réparer l’équipement pour un retour rapide à la normale. Devant cet incident indépendant de sa volonté, la Direction générale de la SOMAGEP-SA présente ses excuses aux populations pour les désagréments causés.

Hitler et ses vérités

Dans une de ses réunions, Hitler a demandé qu’on lui apporte une poule. Il l’a attrapée fort avec une des mains pendant qu’il la plumait avec l’autre. La poule, désespérée de la douleur, a voulu fuir, mais elle n’a pas pu. Ainsi, Hitler a pris toutes ses plumes en disant à ses collaborateurs : «Maintenant, regardez ce qui va se passer». Hitler a lâché la poule sur le sol et s’est éloigné d’elle. Il a pris une poignée de grains de blé, a commencé à marcher dans la pièce, et il a jeté les grains de blé au sol. Tandis que ses collaborateurs voyaient, hantés, la poule, effrayée, douloureuse et saignant, courait après Hitler et essayait de saisir quelques miettes, en tournant dans la pièce. La poule le suivait fidèlement partout. Alors Hitler a regardé ses acolytes, qui étaient tout à fait surpris, et leur a dit : «Ainsi, facilement, on gouverne les idiots. Vous avez vu comment la poule m’a suivi, malgré la douleur que je lui ai causée. Je lui ai tout pris… les plumes et la dignité, mais elle me suit quand même en quête de remoulages.» «Ainsi, la plupart des gens suivent leurs gouvernants et politiciens, malgré la douleur que ceux-ci leur causent et, même, en leur ôtant la santé, l’éducation et la dignité, par le simple geste de recevoir un avantage bon marché ou quelque chose à se nourrir pour un ou deux jours, le peuple suit celui qui lui donne les miettes du jour.»

Aide humanitaire

Dans le cadre de l’opération Danaya 5, comme dans toutes les autres opérations, le secteur 3 a organisé le mardi 28 août, en marge des missions des secteurs sur le terrain, une double activité ACM (Action civilo-militaire) et AMP (Aide médicale aux populations) dans le village de Tindjambane. Cette activité a été marquée par des dons de produits de première nécessité et des consultations médicales. L’objectif était de renforcer les acquis en termes de confiance entre les Forces de défense et de sécurité avec les populations. La journée a aussi été riche en échanges entre les Fama et leurs populations. Il faut signaler que les dons ont été distribués sans discrimination ethnique et suivant un choix du chef de village entouré de ses conseillers. Par ailleurs, la satisfaction des familles était manifeste.

Des incontournables

L’on s’étonne de l’implication scandaleuse des «leaders» religieux musulmans dans la sphère politique au Mali. Moi, je m’étonne d’un tel étonnement. C’est oublier simplement que ces «leaders» n’ont aucune légitimité du point de vue islamique. Pourquoi ? En Islam, il n’existe pas de clergé ! La relation du fidèle musulman à Dieu est personnelle et sans intermédiaire, d’aucune façon possible. Les connaisseurs musulmans n’ont de devoir que l’enseignement dispensé aux masses afin de combattre l’ignorance. Donc de ce fait, les individus qui prétendent représenter les musulmans dans leurs affaires civiles ne s’occupent en réalité que de valoriser leur gagne-pain, c’est-à-dire, l’imposture. Il me semble alors de bonne guerre qu’ils fassent des choix politiques, qu’ils choisissent des bords politiques. Mais je précise, les prétendus «leaders» des musulmans ne représentent qu’eux-mêmes et de ce fait, ils ont beau jeu d’entretenir l’ignorance des masses musulmanes. Car c’est l’ignorance des masses musulmanes qui constitue de fait le fonds de commerce des Karamogo … Pardon ! les enseignants…Donc leur rôle est d’enseigner les masses ? Bien sûr ! Mais ils choisissent de maintenir les masses dans l’ignorance… Vous connaissez beaucoup de commerçants qui se délestent de leurs marchandises ? Moi non… L’ignorance des masses musulmanes est la «marchandise» des «leaders» religieux musulmans…

Aucun vol d’oiseau

Selon El Hadji Djimé Kanté, il n’y a pas d’aéroport à La Mecque ; aucun oiseau ne peut survoler la Kaaba. Savez-vous pourquoi ? L’information va vous surprendre. C’est l’information qui a amené beaucoup de gens à l’Islam. La Kaaba est le centre de la terre. Il se trouve au milieu de la terre sans aucune déviation ou déformation. Et parce que c’est le centre de gravité, il attire naturellement les charges magnétiques à cet endroit. C’est le premier point pour accueillir le lever du soleil. C’est pour ces raisons que la Kaaba est le centre de gravité sur la Terre, un centre d’attraction et de confluence des rayons cosmiques de la gravité sur la surface de la Terre, la zone de vide dans les couches d’air. Il est donc impossible de survoler la Ka’abah, que ce soit par des oiseaux ou même par des avions, car c’est un centre d’attraction magnétique. Ceci est en effet confirmé par la science que les avions et les oiseaux ne peuvent pas survoler la Kaaba à cause de l’attraction magnétique. Et c’est pourquoi, en Arabie Saoudite, il n’y a pas d’aéroport dans la ville de La Mecque. Cela explique aussi pourquoi, malgré le grand nombre d’oiseaux dans les environs de la Kaaba, ils ne volent qu’autour de la Kaaba, pas au-dessus ! Il convient de noter que la Kaaba est la lumière de la terre. La lumière qui vient de la Kaaba traverse l’espace et à travers le ciel, la lumière de la maison d’Allah dans le ciel, (c’est Baytul Ma’mour) qui est perpendiculaire à la maison d’Allah dans le monde (c’est-à-dire Ka’abah sur la terre).

Dépassement de soi

Dans une dédicace, Abdoullah Coulibaly écrit ceci : «La vie est courte et elle peut s’arrêter à chaque instant, n’attendons pas qu’il soit trop tard pour tendre ou saisir la main tendue, de ceux que le hasard et le mystère de la vie nous ont liés par une communauté de destin. Osons reprendre contact avec nos proches dont les jours, les mois, les années et les malentendus nous ont éloignés. Osons mettre notre fierté de côté et dépasser nos rancœurs, nos frustrations pour pardonner les erreurs du passé. N’attendons pas que l’autre, les autres fassent le premier pas, car ils attendent peut-être la même chose. Montrons lui, leur, l’exemple. Osons réapprendre à aimer au lieu de détester. Aussi, en cette période critique de l’histoire de notre pays, j’incline mon cœur devant tout le monde pour demander un sincère pardon. Pardon pour une parole blessante. Pardon pour un comportement qui a peut-être dérangé, blessé et surtout qui a fait mal. Pardon pour toutes les maladresses. Que Dieu nous fasse miséricorde et nous accorde la Santé, qu’il nous comble de sa grâce et que ce mois historique de Septembre soit pour chacun et tous, un mois de sursaut, de Pardon, de Réconciliation, d’apaisement et d’unité pour le bonheur de chacun et de tous».

Réfection de Koriome

La route Koriome-Tombouctou ou la route de la honte. Comment comprendre que la route qui relie Koriome-Tombouctou se trouve dans un état de délabrement jamais atteint par une route ? Cette bretelle est la seule voie économique de Tombouctou. Elle est la seule qui permet l’accès au fleuve, aux périmètres maraîchers de Koriome et Amadia et au village de Toya qui abrite la foire hebdomadaire de chaque jeudi. Par ailleurs, cette route est la plus pratiquée non seulement par la Minusma, mais aussi par les Fama avec leurs gros porteurs, leurs engins lourds qui participent à la détérioration de cette voie vieille de plus de 50 ans par endroit. Face à l’indifférence de tous ces usagers de cette voie vétuste, les populations (transporteurs, cultivateurs et forains) s’organisent pour colmater les brèches en vue de son utilisation. Les populations de Tombouctou abandonnées à leur triste sort ne savent plus à quel saint se vouer. Elles mettent l’Etat face à sa responsabilité.

Nid de maladies

Plusieurs régions du nord sont en proie à la tuberculose, la fièvre jaune et autres maladies. Plusieurs personnes dans les régions du centre et du nord sont confrontées à des maladies des yeux ; les enfants sont frappés par la dysenterie et tout cela, sans oublier les séquelles de la crise. Avec cette situation, tous les militaires et soldats, qui évoluent dans ces zones, sont obligés de faire des activités sanitaires. Malgré tout, il y a actuellement un soupçon d’épizootie de la fièvre aphteuse dans le Gourma, la commune d’Essakane, dans le cercle de Goundam, et une partie de la région de Taoudenit. Une maladie très dangereuse à déclaration obligatoire et les autorités font jusqu’à présent la sourde oreille.

Des attaques continuelles

La semaine passée, des soldats français de Barkhane ont arrêté un civil, Abdoul Hay Ag Mohamedoun, chez lui à Almachra, à environ 45 km à l’ouest de Tombouctou. Plusieurs tirs nourris d’armes ont été signalés dans la ville de Douentza vers le poste militaire se trouvant du côté est. Un Casque bleu onusien a été blessé le mardi 4 septembre, tôt le matin, par des tirs d’obus sur un camp, abritant également des éléments des forces armées maliennes. Cette nouvelle attaque survient quelques heures avant l’investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta pour un deuxième mandat, au Palais de la culture de Bamako. Dans son discours, il a notamment précisé que «le retour de la paix et de la sécurité est au rang des priorités absolues.» Le vendredi 7 septembre, un convoi des Fama est tombé dans une embuscade, vers 11 h, entre Boni et Hombori (région de Mopti). Bilan provisoire : 1 mort, 5 blessés, 2 véhicules incendiés et 2 autres emportés par les assaillants.

Obama restaurateur

Plusieurs Américains suivaient, à leur grande surprise, sur une chaîne de TV, leur ancien président, dans un restaurant. Il était en train de servir des plats, faire des va-et-vient entre les clients et le service de l’hôtel. Les premières images qui ont défilé en boucle étaient sans commentaire. C’est après que la télé en question a donné des informations. Ainsi, tout le monde a su que le président Obama avait rendu visite à sa fille cadette dans le restaurant où elle travaille durant les vacances scolaires pour se faire un peu d’argent de poche. Son père lui a donné un coup de main dans ses tâches quotidiennes. Ici, en Afrique, quel président accepterait de faire cela ? Apprenons à nos enfants à être responsables.

Un procureur culoté

Beaucoup de gens ont écouté et regardé le procureur de la République près le tribunal de la commune III lors de la conférence de presse qu’il a donnée pour expliquer l’arrestation de Paul et Kimbiri. Il se dégage tristement : une carence perceptible aussi bien des textes de loi que de la langue française (vrai fruit de l’école malienne) ; des incohérences voire des contradictions : tantôt il dit que c’est lui qui a ordonné l’arrestation, tantôt il dit que la SE n’est pas sous son autorité. Nos questions aux juristes : la SE a-t-elle le droit d’arrêter sans aucun mandat quelqu’un pour le livrer à un procureur qui n’a rien demandé ? Si la durée de garde à vue est dépassée pour cause de grève des magistrats, a-t-on le droit de maintenir jusqu’à nouvel ordre le prévenu ? Au-delà de la période légale ? Le droit conventionnel est déjà suffisamment ambigu à plus forte raison s’il est appliqué par des personnes tordues.

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