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Après son investiture : Que faut-il attendre IBK II ?
Publié le vendredi 14 septembre 2018  |  Le Point
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Comme il fallait s’y attendre constitutionnellement, la tonnante page des campagnes électorales est tournée. Maintenant, place à la phase d’exécution de la teneur du projet de société du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta, confirmé victorieux par la Cour Constitutionnelle. Cependant, il est à retenir pour de bon que, pour son nouveau et dernier quinquennat, le nombre des défis majeurs que le Président IBK aura à relever est trop élevé et exigeant. Il s’en est montré conscient lui-même.

Le mardi 4 septembre dernier, lors de sa prestation de serment devant la Cour Suprême, au Palais Amadou Hampaté Bah , plein, ce jour là encore, comme un œuf, le Président IBK, réélu pour un second et dernier mandat, est appelé à mettre en œuvre non seulement son projet de société mais aussi à s’atteler concrètement à la résolution des multiples questions d’urgences auxquelles est confronté le pays.

Ainsi, pour ce nouveau quinquennat, il est très attendu sur, tous les fronts. A savoir dans le domaine de la bonne gouvernance ; dans le domaine du développement socio-économique et surtout dans la résolution définitive de la crise du Nord et du Centre du pays. En reconduisant IBK aux commandes du pays, le peuple malien attend de lui de la mise de ses enfants sur le chemin de l’école, au travail et de la restauration du climat de paix, d’entente, de cohésion sociale d’antan et de sécurité pour les personnes et leurs biens.

Au plan d’d’infrastructures, les Maliens attendent également de lui la poursuite des chantiers ouverts à l’échelle nationale (routes, ponts, aménagements agricoles, industrialisation, commerce, etc.) pour le développement du pays. Un accent particulier doit être mis sur les secteurs de sécurité, de santé, d’éducation, de justice, d’emploi, de transport, de respect des droits de l’homme et du panier de la ménagère. C’est presque les mêmes attentes au plan diplomatique qui est un secteur à ne pas négliger..

Cependant, dans tous les domaines, les défis majeurs à relever, les obstacles à lever, les difficultés à surmonter sont énormes. Ce, même, sur le plan agricole et sécuritaire, par exemple, il a posé des actes concrets. Par exemple, à travers la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM) et celle de sécurité. Ces deux actions sont en cours ; d’où la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité en termes de développement socio-économique du pays.

Relatif à la bonne gouvernance, des actes doivent être posés concrètement sur tous les plans. Ce, avec un accent particulier sur la politique de lutte contre la corruption, le renforcement de l’Etat de Droit et la mise en application les vraies réformes censées être porteuses.

Sachant la gravité de la crise politique, IBK est aussi attendu à renouer le dialogue avec les acteurs politiques et d’instaurer un véritable cadre de dialogue et de large concertation avec la classe politique adverse et toutes les forces vives couches de la nation.

L’application des termes de l’Accord de paix d’Alger II est un autre défi politique majeur pour IBK. Sa mise en application permettra de résoudre la crise sévissant dans les Régions du Nord et du Centre avec surtout de faciliter et de garantir le retour de l’Administration, du climat de sécurité et de vivre ensemble d’antan.

En substance, l’on retiendra que si à l’issue de son premier mandat, IBK a pu créer plus de 2000 emplois, le nouveau mandat doit être beaucoup plus concluant et rentable sur ce plan. Car, le phénomène de chômage des jeunes et la pauvreté sont une réalité pointue qui exige la prise en compte les préoccupations de tous les Maliens.

Ainsi, après son investiture du mardi 4 septembre dernier, le Président IBK a l’obligation de faire du Mali un refuge de paix, de développement et de respect strict des vertus et principes des Droits de l’Homme et des règles démocratiques énoncés dans la Constitution, la Loi fondamentale en vigueur..

Amadou N’djim

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