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Après le retrait de Ras Bath du « camp de l’opposition » : SoumaïlaCissé, esseulé, mais aussi en disgrâce
Publié le mardi 18 septembre 2018  |  Le Matinal
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Fin de la lune de miel entre Ras Bath et le candidat malheureux des dernières consultations électorales. Le chroniqueur a annoncé, selon nos informations, avoir mis un terme au « contrat » qui le liait avec l’éternel challenger d’IBK pour raison de procédure. Coup dur donc pour Soumi Champion qui continue de jouer, aux prolongations, au mauvais perdant à travers des marches intempestives. Si l’on observe, aujourd’hui, l’essoufflement de certains militants,il n’en demeure pas moins que ceux qui prônaient l’exhibition des muscles commencent à se terrer chez eux évitant l’humiliation et les insuccès d’un mouvement mort – né.

Pour Rasta, la fin de l’élection présidentielle synchronise également avec la fin de son alliance avec l’enfant de Niafunké, qui fait aujourd’hui des manifestations de rue son cheval de bataille pour des revendications personnelles illégitimes. Soumi lui-même ne s’est pas prononcé sur la décision de départ de son « ex-ami ou allié», lui qui traitait le père de celui-ci(l’ancien ministre Bathily) de toutes les insanités. Cette situation a-t-elle précipité le Rasta national vers une marche arrière ?

A notre niveau, et par cet acte, nous mesurons l’intelligence de l’activiste malien qui se démarque de SoumaïlaCissé évitant ainsi de tomber dans des erreurs technico-stratégiques pouvant lui être préjudiciables. En effet, Soumi avait porté tout son espoir sur Ras Bath pour porter l’estocade au régime en place en optant pour un bras de fer interminable de nature à étouffer par usure IBK et ses collaborateurs. Mais avec les mises en garde du chef de l’Etat et surtout sa main tendue à travailler avec ceux qui le souhaitent, « Ras » a choisi l’apaisement social. Cette situation est révélateur des qualités d’un homme qui évite l’embrasement de son pays au contraire d’un Soumi prêt à tout pour arriver au pouvoir. C’est la preuve que Ras Bath est un Républicain prêt à se sacrifier pour son pays dans la légalité. Haro donc sur SoumaïlaCissé qui multiplie les incartades et se fait désavouer du jour au lendemain. Il doit savoir que le pouvoir ne se présume pas. Avec ses milliards, il a été incapable de faire des forages dans les localités lointaines de Kayes qui manquent cruellement d’eau potable, d’ériger des ponts à Mopti pour des populations incapables de se déplacer et qui ont un pied dans l’eau pendant l’hivernage ; ou encore d’installer des poteaux d’électricité à Tominian, Youwarou,Yanfolila ouNiamakoro. Des actions d’une telle envergure peut produire l’effet boule de neige escompté et non le forcing pour se faire entendre. Soumidoit savoir que l’élection n’a rien à voir avec les voyages d’affaires où il excelle. Ilfaut aussi savoir que les partenariats de dernières minutes noués avec le premier venu lui a été mortel. Pis, son entourage regorge de personnalités versatiles, finies politiquement ou rongées par l’âge et détestées par les Maliens. Sociologiquement, c’est là qu’il a échoué. En politique l’erreur se paye cash.

En décidant de reprendre son chemin à l’origine de sa popularité, Ras Bath se dessine un nouveau destin différent des marches intempestives à travers la capitale. Ces marches programmées sont-elles la raison de son « recrutement » par SoumaÏlaCissé ?

Par cette nouvelle voie, le Rasta entend suivre la voie légaliste. Vu sous cet angle, le chroniqueur reconnait de facto IBK comme le président. Pouvait-il en être autrement ?

En attendant, l’investiture d’IBK est prévue pour le 22 septembre prochain. De nombreux chefs d’Etats disséminés sur la planète terre sont annoncés dans la capitale malienne. Donc le Mali n’est pas acéphale. IBK est bel et bien le président de la République du Mali.



Issiaka Sidibé

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