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Spécial 22 septembre 2018, Infrastructure routière : L’échangeur de Ségou, la fierté de toute une ville
Publié le mercredi 19 septembre 2018  |  L’Essor
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© Autre presse par DR
Visite du Président de la République à Ségou
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La ville de Ségou dispose d’un échangeur. L’infrastructure a été inaugurée en avril 2018 par le président de la République. Cette infrastructure routière longtemps souhaitée par la population des capitales régionales fait désormais la fierté des habitants de la Cité des Balanzans. Tous (vieux, jeunes, hommes et femmes) sont unanimes : cet échangeur a donné à Ségou l’allure d’une ville moderne. Bref, la construction de ce joyau et de ses voies d’accès a été saluée par tous les Ségoviens.

L’infrastructure, à leurs dires, a modernisé et désenclavé la ville. Il y a de quoi être satisfait! En effet, ce joyau a fortement contribué à la fluidité de la circulation à Ségou. Il a désengorgé la circulation pour les habitants de la cité et même pour ceux qui traversent la capitale des Balanzans. L’étudiant Issa Djiré indique que le président de la République doit être salué pour cette belle réalisation.

Les Ségoviens ne cessent de remercier le chef de l’Etat pour cette première du genre dans une capitale régionale. Ils se disent reconnaissants pour cette haute marque de considération des autorités en faveur de la 4e région administrative. «Avec cet échangeur, Ségou n’a plus rien à envier à Bamako. D’ailleurs, les Bamakois arrivent rien que pour contempler notre échangeur», témoigne notre interlocuteur.

Bâti au carrefour de Markala, à la sortie Est de Ségou, cet échangeur rentre dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’aménagement d’infrastructures routières structurantes (PAIRS), une initiative du gouvernement avec comme objectif global la contribution à l’amélioration de la mobilité urbaine dans les villes.

Depuis son ouverture à la circulation, explique l’enseignant Moussa Dembélé, le trafic sur la section urbaine de la route Ségou-San se fait dans de très bonnes conditions de fluidité et de sécurité. Et ce n’est pas tout. L’échangeur a également atténué la congestion du trafic au niveau de la sortie Est de la ville de Ségou. Mieux, poursuit l’enseignant, grâce aux réalisations connexes, l’évacuation des eaux pluviales a été facilitée.

En effet, pour qui connait Ségou, en période d’hivernage, l’évacuation des eaux est un défi. Pourtant cette année, malgré l’importance de la pluviométrie, Ségou a moins souffert des problèmes d’évacuation des eaux pluviales. Pour la majorité des personnes interrogées, cela est dû aux grands travaux routiers dont a bénéficié la ville. En effet, ces travaux, en plus des routes, ont doté Ségou de canaux d’évacuations des eaux. Ce qui fait que certains quartiers, qui étaient inondés durant la saison des pluies, ne le sont plus actuellement.

Selon l’enseignant, il est facile de constater que la réalisation de l’échangeur a amélioré le cadre de vie de la population riveraine et le confort des usagers. «Nous sommes fiers de notre échangeur, c’est du concret et les résultats sont visibles. Si la ville peut aussi bénéficier d’un pont moderne, alors nous pourrons dire que Ségou est la seconde capitale du Mali», conclut-il avec un large sourire.

Le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra se dit le plus heureux de tous les maires. Car ces réalisations dans sa ville, sous l’égide du chef de l’Etat, ont facilité la mission de la mairie. Elles ont réduit les accidents de la circulation. «Rien que pour cela, nous ne pouvons que remercier le président IBK pour cette belle initiative en faveur de la capitale des Balanzans. Vous voyez vous-mêmes que la circulation est fluide. Croyez-moi, ce n’était pas comme cela dans un passé récent», affirme l’édile. Avant d’ajouter que grâce à cet échangeur, la population est soulagée et à l’aise.

Pour cette jeune dame, l’échangeur a été un « ouf » de soulagement pour la population. Mariam Diarra indique que ce n’est pas pour rien que les Ségoviens sont fascinés par cette infrastructure de taille. Il va sans dire qu’avec l’échangeur, il y a maintenant beaucoup de changement, notamment sur le plan économique. En effet, de nouvelles boutiques ont ouvert et leurs promoteurs font de bonnes affaires. «En plus d’embellir la ville, de réduire les accidents, de faciliter la circulation, l’échangeur a aussi une retombée économique pour la ville », déclare notre interlocutrice.

Pour les transporteurs, cet échangeur était vraiment souhaité. Il leur facilite le trajet. Ils remercient tous le président pour ce qu’il a fait, parce que maintenant ils auront moins de problèmes à écouler leurs produits vers d’autres localités de la région.

Ce qu’il faut maintenant, c’est une vaste campagne de sensibilisation par rapport au respect du code de la route, mais aussi une bonne utilisation de l’échangeur. Le maire de Ségou, Nouhoum Diarra, invite la population et tous les usagers de la route à prendre bien soin de ce joyau qui contribue à embellir davantage la ville de Ségou. Ils doivent surtout éviter les dégradations précoces au niveau des ouvrages construits, notamment le déversement des produits pétroliers (huiles, carburant, etc.) sur la chaussée, le dépôt d’ordures dans les caniveaux et autres ouvrages d’assainissement.

Les travaux de construction de l’échangeur de Ségou et de bitumage de 10 km de voies ont coûté plus 23 milliards de FCFA, avec un financement du budget national à hauteur de 84 % et un prêt consenti par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) de 16 %. Il est aussi à retenir que dans le domaine des infrastructures routières, plusieurs résultats concrets ont été enregistrés.



Les ressources mobilisées pour exclusivement la construction des routes sont estimées à plus de 660 milliards de Fcfa, depuis septembre 2013. Ces réalisations ont permis, entre autres, de renforcer les échanges et l’intégration des économies ; d’assurer la mobilité des personnes et de leurs biens. Elles ont aussi permis de faciliter la liaison entre les zones de production et les zones de consommation ; de valoriser les potentialités agricoles et d’assurer l’accessibilité des populations aux services sociaux de base, notamment les structures scolaires et sanitaires. S’y ajoute l’amélioration des conditions de vie des populations.

Mariam A. TRAORÉ

AMAP-Ségou

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