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Après Kati : Les jeunes de Kolokani exigent la réparation de leur route
Publié le mercredi 19 septembre 2018  |  Le Combat
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© aBamako.com par Momo
Scenes de violence devant le tribunal de la commune IV ce matin a l`arrivée des forces de l`ordre
Bamako, le 17 aout 2016 Ras Bath ce matin devant le Procureur : Manifestation devant le tribunal de la commune IV ce matin a l`arrivée des forces de l`ordre
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Seulement 24 heures après le blocage de la route RN3 de Kati, les jeunes du cercle de Kolokani ont aussi barricadé leur artère principale liant Bamako à la Région de Kayes et plusieurs autres localités du pays et de la Sous-région. L’objectif est d’exiger la réparation de ladite route en état déplorable depuis le départ du Général ATT du pouvoir.



Située à 123 kilomètres de Bamako, la ville de Kolokani est aujourd’hui en manque de l’un grand moteur de développement : Infrastructures routières praticables.

En effet, la route principale qui traverse ce cercle, aussi lucrative se trouve aujourd’hui dans un état déplorable. Depuis plusieurs années, selon les témoignages des usagers de cette route : «Circuler sur l’axe Kolokani-Didiéni-Djéma s’apparente à une traversée du désert. Les trous et les nids de poule se multiplient quotidiennement sous l’immobilisme coupable des autorités administratives alors que ce trajet contribue beaucoup au développement social et économique du pays depuis sa construction».

C’est demander haut et fort la réhabilitation de cette artère principale que les jeunes dudit cercle ont procédé, hier, mardi 18 septembre, dans l’après-midi, au blocage total de la route. Cela, par des pneus, des troncs d’arbre et des barriques: pas ni de rentrée ni de sortie de la ville de Kolokani. Un système de revendication utilisée par les jeunes de Kati qui ont aussitôt vu le démarrage immédiat des travaux d’entretien de leur route RN3, le lundi dernier, quelques vingt quatre heures seulement après avoir leurs manifestations.

À cet effet, rappelons que l’état désastreux des routes au Mali continue d’impacter la vie économique et sociale du pays depuis les cinq dernières années. À Bamako et dans le tréfonds du pays, toutes les routes sont impraticables et les avis sont unanimes là-dessus.

Rappelons que ce tronçon Bamako-Kayes via Kati-Kolokani…, est emprunté par des milliers de cars de transport, des gros porteurs tous transportant des ciments, des produits pétroliers et tant d’autres marchandises en provenance (ou en partance vers) de plusieurs pays de la Sous-région.

Nous y reviendrons… !
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