Sur initiative du Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP), l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) a procédé à la formation des hommes de média sur les avantages de l’affiliation à ses services. C’était le mercredi 19 septembre à la Maison de la Presse. La cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation a été présidée par le directeur général adjoint de l’INPS, Seydou I Diarra, qui avait à ses côtés le coordinateur du CCDP, Aboubacar Bani Zan et plusieurs autres personnalités.
‘’Présentation de l’INPS’’, ‘’la couverture sociale des Maliens de la Diaspora’’ et ‘’le régime de l’Assurance volontaire’’, tels ont été les trois thématiques abordées au cours de cet atelier de formation, animé par les experts de l’INPS.
Dans son mot de bienvenu, Aboubacar Bani Zan dira que la tenue de cet atelier de formation est inscrite en première ligne dans les objectifs du CCDP. « Elle est le résultat de trois ans d’envoi de correspondances, de va-et-vient incessants dans les locaux de l’INPS… » a-t- il révélé, tout en soulignant que l’émergence des organes de presse passe par leur affiliation à l’INPS. D’où l’occasion pour lui de dire qu’il est temps aujourd’hui que les journalistes et les animateurs de la presse privée réfléchissent à se donner un avenir, une vieillesse sûre et garantie. Car dit-il, après une longue période de vie active, il faut se reposer dignement et savourer sa retraite. « Il n’est de plus merveilleux qu’après une longue période de travail bien remplie, qu’on se voit à nouveau salarié, c’est à dire pensionnaire » a témoigné le coordinateur du CCDP, tout en précisant que l’objectif de cette journée est de donner d’amples informations aux hommes de media, en vue de leur permettre de prendre des dispositions utiles pour s’inscrire à l’INPS.
A son tour, le DGA de l’INPS, dira que cette rencontre constitue un moyen de faire connaitre davantage l’INPS dans sa mission, son envergure et ses différentes prestations sociales. Elle constitue, dit-il, une opportunité d’échanges avec les spécialistes des médias autour des préoccupations liées à l’élargissement de la protection sociale à d’autres couches de la population, notamment aux travailleurs indépendants et à ceux du secteur informel.
Présentant que l’INPS est un Etablissement Public à caractère administratif doté de la personnalité morale et d’autonomie financière, il dira que ses prestations sociales sont servies de nos jours à des milliers de travailleurs et leurs familles. C’est ainsi, souligne-t-il, que le nombre d’assurés inscrits aux régimes gérés par l’INPS a atteint 310 640 personnes au 31 décembre 2017, tandis que l’effectif des adhérents au régime de l’assurance volontaire a atteint 4 986 assurés directs.
Seydou.I. Diarra, a profité de cette tribune pour indiquer qu’au titre des soins médicaux dispensés par les centres médicaux inter-entreprise (CMIE) les consultations médicales ont concerné 107 745 personnes en 2017. « Au total un montant de 69 815 247 842 de FCFA a été dépensé en 2017 au titre des prestations techniques en faveur des assurés » a-t-il déclaré.
Selon lui, en plus de ses missions régaliennes l’INPS est l’organisme gestionnaire délégué de la CANAM et à ce titre il procède à l’immatriculation des assurés et leurs ayants droits à l’AMO, au recouvrement des cotisations de l’AMO et au remboursement des frais de soins aux structures sanitaires conventionnées de la CANAM.
Selon lui, dans le cadre du démarrage de l’assurance maladie obligatoire en octobre 2010 à nos jours, l’INPS a recouvré et reversé à la CANAM un montant de 116 milliards de FCFA. « Dans le même temps, les remboursements aux prestataires de soins se sont élevés à plus de 24 milliards de FCFA » a précisé le DGA de l’INPS.