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Soumaïla Cissé lors d’une conférence de presse: «La main tendue d’IBK est invisible »
Publié le mardi 25 septembre 2018  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Momo
Lancement de campagne du Candidat Soumaila Cisse
Bamako, Le 8 juillet 2018 le Candidat Soumaila Cissé a lancé officiellement sa campagne au Boulevard de l`indépendance
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Suite à la répression policière, le vendredi 21 septembre 2018 de la caravane de l’opposition ayant fait des blessés, des véhicules saccagés et une dizaine de personnes arrêtées, l’honorable Soumaïla Cissé a animé une conférence de presse, le dimanche 23 septembre 2018, à son quartier général (QG) de campagne sis à Hamdallaye ACI 2000 pour non seulement condamné cet acte, mais aussi, dénoncé la « politique de deux poids deux mesures» du régime Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

« Le vendredi soir, il y a eu une grande manifestation en commune 2 faite par les partisans du régime, il n’y a pas eu d’interdiction. Le samedi soir il y a eu un concert à la place de l’indépendance, il y’ a eu un grand rassemblement, ça n’a pas été interdit. Ça veut dire qu’il y a deux poids deux mesures », a-t-il dénoncé. Par ailleurs, Soumaïla Cissé a fait savoir que la main tendue d’IBK est invisible car selon lui, aucun geste réel n’a été fait pour prouver effectivement qu’il y a une main tendue.

Plusieurs autres personnalités ont pris part à cette conférence de presse dont les anciens ministres Choguel Kokalla Maïga, Me Demba Traoré, Djiguiba Keïta (PPR), les membres de l’Union pour la République et la démocratie (URD) l’honorable Mamadou Hawa Gassama Diaby, Racine Thiam, l’ex directeur général du Centre international de conférence de Bamako (CICB), Paul Ismaël Boro, Me Hassane Barry, avocat au barreau malien et bien d’autres.

Au cours de cette conférence de presse, le conférencier Soumaïla Cissé a adressé un message à la nation à l’occasion du 22 septembre, fête de l’indépendance du Mali où il a indiqué qu’il sera le président de toutes les maliennes et de tous les maliens. En outre, le communiqué du directoire de la plateforme d’alliance « Ensemble restaurons l’espoir » rendu public le vendredi 21 septembre 2018 a été lu par Me Demba Traoré, directeur adjoint de campagne de Soumaïla Cissé. Me Demba Traoré a vigoureusement dénoncé la manière dont ses camarades ont arrêtés par la police.

Au regard de la loi, dit-il, les auteurs du traitement inhumain doivent être punis. Dans ce communiqué, les partisans de Soumaïla Cissé exigent la libération immédiate de leurs camarades détenus au commissariat de police de premier arrondissement de Bamako depuis le vendredi 21 septembre 2018. Répondant aux questions des journalistes, le conférencier Soumaïla Cissé a fait savoir qu’on ne peut pas construire le pays sur du faux. Pour lui, c’est très gênant d’arrêter des gens qui n’ont rien fait. «Tous les dimanches à Bamako, il y a des caravanes, je suis sûr que certains d’entre vous se sont mariés qui ont fait leur caravane sans aucune autorisation. Nous, brusquement, on nous demande une autorisation. Le vendredi soir, il y a eu une grande manifestation en commune II faite par les partisans du régime, il n’y a pas eu d’interdiction. Le samedi soir il y a eu un concert à la place de l’indépendance, il y’ a eu un grand rassemblement, ça n’a pas été interdit. Ça veut dire qu’il y a deux poids deux mesures, c’est ça qu’il faut dénoncer.

La République est la même pour tout le monde, les lois s’appliquent à nous tous, que l’on soit de la majorité ou que l’on soit de l’opposition », a souligné Soumaïla Cissé. En outre, Soumaïla Cissé persiste et signe qu’il a gagné les élections présidentielles de 2018. A ses dires, il n’y a jamais eu autant de monde au Mali qui s’élève contre la fraude électorale. A l’en croire, il y a eu un coup d’Etat électoral au Mali. Il a souhaité à ce qu’il n’y ait jamais de fraude électorale au Mali. Dans ses différents discours, le président IBK déclaré « Je tend la main à tous ceux qui veulent que le Mali avance…». S’agissant de cette main tendue du président IBK, Soumaïla Cissé a fait savoir que la main de l’URD est tendue depuis 2003 car sur son emblème, c’est deux mains qui sont tendues. « Nous avons tendue la main depuis 2003.

En politique, il ne s’agit pas de faire une déclaration devant la presse, il faut faire des actes. Et ce sont les actes qui déterminent la bonne foi des uns et des autres. Quant le président tend la main dans le discours et que dans le même discours où il dit qu’il s’agit d’une opposition qui est dite républicaine. Quant en bambara, il nous menace, et quand il dit hier (ndlr, le 22 septembre 2018), il dit des prétendus démocrates, quelque part, on se dit de quoi il s’agit. Ce que nous attendons : un geste réel qui montre effectivement qu’il y a une main tendue, mais pour le moment, elle est invisible, la main est invisible », a précisé l’honorable Soumaïla Cissé.

« 2 milliards de FCFA pour le défilé militaire du 22 septembre »
Par ailleurs, Soumaïla Cissé dit avoir été appelé par le Conseil national des personnes âgées du Mali et par d’autres chefs d’Etats étrangers pour dialoguer. « J’ai longuement échangé hier (Ndlr, le 22 septembre 2018) avec le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) », a-t-il dit.

Il a souhaité la libération des détenus. Parmi les 10 détenus, dit-il, il y a 4 femmes dont Mme Moncourt arrêtée dans une pharmacie pendant qu’elle avait une ordonnance pour payer les médicaments. Sur un tout autre plan, Soumaïla Cissé a fait savoir qu’il a fallut 2 milliards de FCFA pour le défilé militaire du 22 septembre. Aux dires de Soumaïla Cissé, on fait un défilé militaire pour célébrer une victoire ou pour montrer ses matériels militaires afin de faire peur. Or, selon lui, ce défilé a été fait alors que le nord du Mali est occupé. Enfin, il dira que la lutte continue pour la cause du Mali.

Quant à l’ancien ministre, Choguel Kokalla Maïga, président du MPR, candidat à la présidentielle de 2018, il a dénoncé le système électoral malien. Avant de déplorer la célébration en pompe du 22 septembre alors que les ¾ du pays sont occupés par les bandits. Il a invité les maliens à mener le combat pour la vérité des urnes, pour le respect de la démocratie malienne. Concernant la main tendue d’IBK, Choguel a dit ceci « nous n’avons pas refusés de dialoguer». Après avoir remercié tous ceux qui ont œuvré pour sa libération, Paul Ismaël Boro a invité les jeunes à lutter jusqu’à la manifestation de la vérité.

Aguibou Sogodogo
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