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L’Assemblée nationale face à une invasion de préservatifs
Publié le mardi 25 septembre 2018  |  Le Témoin
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires
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Exécrable ! Difficile d’utiliser les toilettes de l’hémicycle sans être heurté par la surprenante abondance de condoms abandonnés dans les chasses d’eau. Le phénomène est surtout accentué par une pénurie d’eau assez fréquente dans le secteur et qui n’épargne pas l’institution. Faute donc de pouvoir évacuer leurs réservoirs de sperme, leurs usagers s’en débarrassent sans aucune précaution. Mais, disons-le tout de suite : les principaux occupants des lieux, les députés en l’occurrence, sont hors de cause, selon toute évidence. Les hypothèses convergent toutes vers les habitants nocturnes. Il s’agit des éléments de la Garde Nationale qui peuplent nuitamment les allées désertes de l’Assemblée nationale et les transforment en aire d’orgies aussitôt la nuit tombée.

Leur clientèle est choisie le plus souvent parmi les vendeuses des alentours qu’on peut voir pulluler à la devanture de l’hémicycle dès le crépuscule. Recoupements faits, il nous revient qu’elles se font généralement rémunérer en nature, c’est-à-dire service rendu contre service rendu. En effet, l’occupation des servitudes de l’hémicycle étant interdite aux vendeuses, il suffit pour une marchande d’être prise en défaut pour tomber dans la nasse des chasseurs de belles-de-nuit. Les tractations pour libérer les marchandises saisies ne se déroulent jamais de jour et se poursuivent la nuit jusqu’aux toilettes de l’hémicycle. A leur décharge, toutefois, les précautions de protection pour limiter les MST.
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