Tous ceux qui ont assisté, sur place, au défilé militaire du 22 septembre, ou l’ont suivi à la télévision nationale ont aperçu Sidiki N’Fa Konaté, le directeur général de l’ORTM.
Apparemment en pleine forme, mais en lunettes noires, le « Koro national » semblait trainer les séquelles de ce d’aucuns appellent sa « crise de nerf ».
Selon les « mauvaises langues », le patron de l’ORTM aurait piqué une crise, après la publication de la liste du gouvernement. Déçu qu’il était de n’avoir pas été nommé ministre de la Communication et de l’Economie Numérique.
Pour ce faire, il avait transformé la Radio et la télévision nationale en caisse de résonnance du pouvoir. Organisés, devant le siège de ll’ORTM, par des associations de la société servile, pardon civile, les sit-in n’y ont rien changé. Les lettres de protestation des partis politiques de l’opposition, aussi.
Avant et pendant la campagne présidentielle, nombreux étaient ceux qui estimaient que le tout-puissant directeur général de l’ORTM – qui a dirigé la Radio et la télévision nationales pendant plus de 10 ans avant d’être nommé ministre de la Communication – agissait ainsi parce qu’il est un haut cadre du RPM, le parti au pouvoir. Erreur. Il convoitait le poste de ministre de la Communication et de l’Economie Numérique. Mais à la publication de la liste des membres du gouvernement, surprise sur…prise : Sidiki N’Fa Konaté aurait piqué une crise. Mais, visiblement, plus de peur que de mal.
Oumar Babi /Canarddechaine.com