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L’Essor N° 17453 du 12/6/2013

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Elections 2013 : Les choix stratégiques du PIDS
Publié le mardi 18 juin 2013  |  L’Essor




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Le troisième comité directeur national du Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS) s’est tenu samedi sous la conduite du président de la formation, Daba Diawara. Le principal point inscrit à l’ordre du jour de cette rencontre était la désignation du candidat du parti à l’élection présidentielle du 28 juillet prochain. Après un large débat, le comité directeur national a décidé de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé de l’URD et engage le bureau politique national à conclure avec le candidat, dans les meilleurs délais, un accord politique pour le soutien à sa candidature, et un partenariat pour les prochaines élections législatives et communales ainsi que la gestion du pouvoir d’Etat.

La rencontre a recommandé au bureau politique national d’élaborer une stratégie électorale s’appuyant sur la carte politique du parti, conciliant à la fois la nécessité de respecter les alliances politiques au plan national et celle de tenir compte des réalités locales et l’engage à prendre des mesures facilitant l’accès des femmes et des jeunes aux fonctions électives et à intensifier les efforts entrepris pour l’implantation du parti tant au Mali qu’à l’extérieur.

Le président du parti, Daba Diawara, a rappelé que le deuxième comité directeur qui s’est tenu en janvier 2012 dans les perspectives des élections présidentielle et législative du 29 avril de cette année-là avait fait de l’entrée à l’Assemblée nationale, l’objectif premier du parti. C’est-à-dire obtenir au moins 5 députés pour constituer un groupe parlementaire PIDS. Le parti a convenu que ce choix faisait de sa participation à l’élection présidentielle un moyen d’atteindre cet objectif en créant une occasion de mettre en branle ses troupes et de les préparer à la bataille des législatives.

Aujourd’hui encore, ce choix fondamental demeure. Il fonde la ligne directrice de la stratégie du PIDS pour l’élection présidentielle et impose deux choses. La première, selon Daba Diawara, est de choisir un candidat qui donne les plus grandes chances à son parti parce que capable de faire valider sa candidature, de remporter l’élection présidentielle et à défaut d’être présent au second tour ou d’être comme on le dit familièrement parmi « les faiseurs de roi ». La seconde est d’être avec lui dans la plus forte des coalitions pour que son poids personnel et la confiance qu’il porte au parti permettent la présence du PIDS sur des listes communes porteuses, c’est-à-dire ayant des chances réelles de gagner dans les circonscriptions où il convoite un siège.

A cet égard, le Parti de l’indépendance, de la démocratie et de l’indépendance ne doit pas perdre de vue que la loi électorale impose pour la validation d’une candidature à l’élection présidentielle le parrainage d’au moins 10 députés ou d’au moins 5 conseillers communaux pour chaque région et le District de Bamako. Le PIDS doit également s’interroger, à la lumière d’une analyse de sa situation, sur les chances d’un candidat issu de ses rangs à aider à l’atteinte de son objectif fondamental à partir des considérations tantôt évoquées. Toujours pour Daba Diawara, si le PIDS ne peut engager dans la course vers Koulouba un tel candidat, force lui serait alors de trouver ce candidat hors du parti. C’est cela qui s’est imposé au PIDS. Avec la suspension de la participation du parti aux activités de la coalition IBK 2012 et la signature de la plateforme politique et électorale ADF/FDR qui allie le PIDS à l’Adema, l’URD, le FARE et le PDES notamment, le BPN a fait un premier pas dans le sens qu’il estime bon pour le parti en ce qui concerne les alliances.

S. DOUMBIA

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