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Main tendue d’IBK : Et si les autres emboitaient le pas à Aliou Boubacar Diallo ?
Publié le vendredi 28 septembre 2018  |  L'Observatoire
Lancement
© aBamako.com par AS
Lancement de la Campagne du candidat Aliou DIALLO
Le candidat Aliou Boubacar DIALLO à procédé le samedi 7 Juillet 2018 au Lancement de sa Campagne pour l`élection présidentielle du 29 Juillet 2018.
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Après Aliou Boubacar Diallo de l’ADP-Mali qui a su mettre l’intérêt supérieur du Mali au-dessus de tout, d’autres candidats malheureux de la présidentielle de juillet-août 2018 devraient lui emboiter le pas pour contribuer au développement du Mali.

Dans un esprit républicain et démocratique, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a tendu la main à l’opposition pour insuffler une nouvelle dynamique afin de sortir définitivement le Mali de la crise.

« A mon jeune frère, Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition dite républicaine, je voudrais tendre la main. Après la bataille électorale, il y a les retrouvailles. Car, pour bâtir un avenir de tous les possibles, le Mali doit pouvoir compter sur toutes ses filles et tous ses fils. Chacun aura sa place », avait déclaré IBK. C’était le lundi 20 août 2018, jour même de la proclamation par la Cour Constitutionnelle des résultats définitifs de l’élection présidentielle.

En effet, le 12 août 2018, un duel final a opposé aux urnes le Président sortant, Ibrahim Boubacar Kéïta de l’alliance Ensemble Pour le Mali (EPM), à son cadet Soumaïla Cissé de la coalition Ensemble Restaurons l’Espoir. Les résultats des urnes ont donné IBK, vainqueur de cette élection, avec un score de plus de 67%. Contre au moins 32% à son challenger Soumaïla Cissé.

Ces résultats sont rejetés par Soumaïla Cissé et ses soutiens de Tiébilé Dramé, Ras Bath, Me Mohamed Ali Bathily, Me Mountaga Tall, Choguel Kokala Maïga, Paul Ismaël Boro et Moussa Kimbiri, certains partisans de l’ADP-Maliba, etc., devant la Cour Constitutionnelle qui a rejeté en bloc les recours du candidat Cissé. Alors, la rue est devenue la seule issue pour Soumaïla Cissé pour son combat contre ce qu’ils appellent la « fraude électorale», l’«achat de conscience» ou le « Holdup électoral ».

Or, au même moment qu’une kyrielle de messages de félicitations émanait de la communauté internationale, reconnaissant Ibrahim Boubacar Kéïta comme Chef d’Etat « légitime » et « légalement réélu », celui-ci a gardé sa main tendue à tout Malien, sans exclusion aucune, soucieux du développement du pays. Le samedi 22 septembre jour de la célébration du 58e anniversaire de l’Indépendance du Mali, le Président IBK a réitéré son engagement pour le dialogue, quand il a déclaré : «Aux acteurs politiques de la majorité́ et de l’opposition, aux animateurs de la société́ civile dont l’action participe à la consolidation de la démocratie, notre projet de société́ a jalousement préserver, je redis toute ma disponibilité́. Ma main leur reste tendue. Car, au-delà̀ des frustrations et des contrariétés, il importe de renforcer ensemble la digue contre toutes les agressions, toutes les menaces sur les chemins de notre peuple, peuple de fierté́ avérée, de combats jamais esquivés, de dignité́ jamais négociée».

Lors de sa sortie du 23 septembre 2018, le candidat malheureux de second tour de la présidentielle, Soumaïla Cissé, a déclaré que « la main tendue par IBK est pour le moment invisible».

Contrairement à Soumaïla Cissé, le troisième Homme politique malien, Aliou Boubacar de l’ADP-Mali, candidat malheureux de ladite élection, a saisi balle au rebond, en acceptant la main tendue d’IBK. Cet acte de Diallo est salutaire et en dit long sur les rapports politiques qui ont lié les deux Hommes. Puisqu’il s’agit de la realpolitik, le candidat de l’ADP-Maliba a toujours à l’esprit qu’entretemps son parti a été un allié politique du parti présidentiel, le Rassemblement Pour le Mali, à l’Assemblée Nationale. Ce qui a valu à Amadou Thiam le poste de premier vice-président de l’Hémicycle.

Dans la même dynamique qu’Aliou Boubacar Diallo, d’autres acteurs politiques comme Moussa Mara du parti Yelema ont reconnu IBK comme Président de la République, réélu. A l’instar de ceux-ci, le principal challenger Soumaïla Cissé doit enterrer la hache de guerre et leur emboiter le pas, en acceptant la main tendue de son aîné IBK.

Un coup isolé n’arrête pas le combat. L’année 2023 n’est pas trop loin, Soumaïla devra se montrer plus Démocrate contrairement à ce qu’on pense de lui.

Cyril ADOHOUN
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