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Le président IBK l’a déclaré lors de la célébration de la fête de l’indépendance : «22% du Budget seront mobilisés dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire pour doter nos troupes en moyens nécessaires»
Publié le samedi 29 septembre 2018  |  Aujourd`hui
Déjeuner
© aBamako.com par AS
Déjeuner à Koulouba pour les invités du Président de la République
A l`occasion de la fête de 22 Septembre le président IBK a organisé un déjeuner à Koulouba à l`intentiion de ses invités.
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Lors de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance du Mali couplée avec son investiture pour un second mandat, le président IBK s’est adressé à ses invités de marque (plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, de hautes personnalités africaines et étrangères…) et aux milliers de sympathisants qui se sont déplacés pour la circonstance.

A l’entame du second mandat que le vaillant peuple malien a bien voulu me confier et que j’accepte avec honneur, bonheur, fierté et reconnaissance, vous comprendrez et souffrirez volontiers que ma première pensée s’adresse avec déférence et pièté profonde aux Pères fondateurs : Mamadou Konaté, compagnon fondateur du RDA avec le président Félix Houphouêt et autres Fils illustres du continent dont Ouezzin Coulibaly. N’a sûrement pas été en reste leur cadet Modibo Keïta, Père du Mali moderne”, c’est par ses mots que le président IBK a introduit son intervention.

A ses invités de marque, il dira “bien évidemment, une gratitude singulière à l’endroit de Vous Tous, mes chers frères chefs d’Etats et de délégations, qui avez accepté de modifier des agendas rigoureux fixés parfois de longue date. Que nul ne considère ces remerciements comme sacrifiant simplement a un protocole de pure forme. Ils sont l’expression émue de la profonde estime et de la considération fraternelle que je porte ainsi à tous ceux ici présents aujourd’hui qui nous ont toujours témoigné une solidarité agissante et jamais démentie”.

Il a aussi rappelé les évènements tragiques qui ont secoué notre pays en 2012. Selon lui, depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le Pont des Martyrs. Avant de saluer nos hôtes, civils comme militaires, qui vivent sur le sol du Mali ainsi que les forces étrangères ou nationales qui se battent quotidiennement pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale et la souveraineté? du Mali.

Vibrant hommage aux soldats tombés sur le champ d’honneur

“C’est pourquoi, il était souhaitable qu’elles fussent, toutes ces forces réunies, dans une très belle fraternisation, pour défiler devant nous en ce jour de gloire et bonheur retrouve. Je m’incline enfin devant la mémoire de tous les soldats tombés sur le champ d’honneur. A eux, la reconnaissance éternelle de la patrie malienne. Il y a à peine six ans, ce grand et beau pays tangua au point de faillir disparaitre, réellement disparaitre, sous la déferlante terroriste. Et si nous sommes encore debout, et en glorieuse célébration en ce jour béni du 22 septembre de l’An de grâce 2018, nous le devons au courage politique et a la prompte réaction de grands acteurs”, a-t-il ajouté.

A le croire, notre pays, le Mali, vivait une période de transition consécutive au coup d’Etat de 2012. Avant de rendre un vibrant hommage à notre belle organisation régionale, la Cedeao qui saisit d’emblée la portée de cette déstabilisation du Mali dont la position géostratégique n’échappe à personne et dont la qualité de pays membre déclencha une immédiate solidarité. “Pas moins de douze sommets furent consacrés par la Cedeao à la crise malienne. Président Alassane Ouattara, président en exercice de la Cedeao en ces temps-là, vous ne fûtes jamais plus proche”, s’est-il réjoui.

IBK n’a pas manqué de remercier le président de la Transition suite au coup d’Etat de 2012, Pr Dioncounda Traoré et le président de la République française d’alors, François Hollande. “Les heureux échanges entre vous, notre Aîné estime, le Pr. Dioncounda Traoré, président de la Transition au Mali et notre ami François Hollande, président de la République française, aboutirent à la très courageuse décision politique, assumée par le président Hollande et approuvée par l’ensemble politique français, de l’intervention de la mission Serval pour stopper net l’hallali promis au Mali. Cela ne pouvait manquer d’être rappelé en un jour comme celui-ci. Reconnaissance éternelle à vous, et à tous ceux qui à votre suite ont permis que le Mali ne sombrât pas”, a laissé entendre le président IBK.

Il a également salué tous les acteurs de la Mission pour la stabilisation du Mali (Misma) à la Minusma, avec les brillantes et glorieuses présences de nos frères de la Cedeao et de la très vaillante Armée tchadienne.

“Aux partenaires qui nous soutiennent dans notre lutte contre le terrorisme, nous disons la gratitude franche et sincère de notre peuple. De nos peuples, oserions-nous rajouter, en pensant à tous les Etats de notre sous-région qui affrontent le même fléau. Gratitude infinie. Mais, vous ne pouvez imaginer a? quel point nous pouvons être et sommes tristes, lorsque certains de nos partenaires et amis donnent l’impression de vouloir nous marchander ce soutien, en oubliant que si la digue que nous constituons cède, nul ne peut prédire les conséquences sur une partie du Nord, de l’Occident “, a renchéri IBK.

Le Mali, victime collatérale

de la guerre en Libye

A ses dires, dans notre Sahel, ou? nous savons être dignes et debout, y compris et surtout dans le malheur, nous n’éprouvons pas le besoin de nous plaindre et de nous morfondre, sous prétexte que nous sommes quelque part des victimes collatérales. Car, dit-il, nos pays sont en guerre contre le terrorisme, parce qu’une grande nation qui se trouve à nos portes a été déstabilisée.

Et de poursuivre que c’est d’autant plus insupportable que cette donne nous contraint chaque jour à faire des choix déchirants : soigner, éduquer et nourrir nos enfants, ou financer d’incessants efforts de guerre contre un ennemi aussi cruel qu’invisible, d’autant plus cruel qu’il est, parfois, tapis dans l’ombre, dans nos chaumières. Autant vous dire que nous sommes parfois tentés de crier haut et fort notre désarroi et notre colère.

“Nous sommes tentés de nous révolter, chaque fois que nous sommes contraints d’arbitrer entre notre sécurité en tant qu’Etat et le bien-être de notre peuple. Nécessité faisant loi, nous nous surprenons, aujourd’hui, à nous glorifier, à nous vanter, presque, de tout ce que nous pouvons étaler comme équipements fournis à notre brave armée nationale. Nous voulons la paix, intensément, de tout notre être, de toute notre âme. Nous voulons la paix, mais vous ne pouvez imaginer à quel point il peut être douloureux de devoir arbitrer entre les médicaments et les munitions et autres accessoires militaires. Si nous ne nous plaignons pas, c’est parce que nos peuples savent rester dignes et debout, y compris dans les injustices qui leur ont été faites, dans ce monde d’interdépendance dans lequel nous vivons. Sur la ligne de front de la lutte contre ce fléau planétaire qu’est le terrorisme, nous assumons nos responsabilités. Voilà pourquoi nos peuples sont parfois si tristes de se voir marchander le soutien nécessaire pour ne pas s’écrouler”, a-t-il déploré.

Motion spéciale au

gouvernement pour l’organisation de l’élection présidentielle

Pour lui, la présente cérémonie d’investiture constitue le couronnement des mois d’intenses efforts afin d’organiser l’élection présidentielle à bonne date dans un contexte extrêmement difficile. Il ajoutera que les obstacles n’ont pas manqué sur notre chemin, qu’ils relèvent de l’organisation matérielle du scrutin, de l’acceptation des règles du jeu par les compétiteurs ou encore et surtout de la sécurisation du territoire national.

«Je tiens donc à rendre hommage au Gouvernement qui n’a pas ménagé sa peine pour relever un challenge qui sauvegarde notre démocratie. J’adresse une mention toute particulière à nos amis et à nos partenaires dont le soutien ne nous a pas fait défaut. Je salue nos Forces Armées et de Sécurité qui ont démontré une remarquable montée en puissance de leurs capacités de surveillance, de dissuasion et d’attaque. Je me réjouis enfin du fait que grâce à la maturité du peuple malien le scrutin se soit déroulé sans incidents notables dans l’écrasante majorité des bureaux de vote. J’aurais souhaité que les résultats de la présidentielle soient acceptés par tous afin que nous puissions consacrer nos énergies et nos intelligences à surmonter les adversités qu’affronte notre pays”, a souligné.

A l’en croire, il regrette profondément que son vœu n’ait pas été réalisé à travers les mouvements de constations des résultats de l’élection présidentielle. Cependant, dit-il, en tant que président de la République, il sera le président de toutes les Maliennes et de tous les Maliens.

Aussi, il a promis de remplir son devoir, celui de rassembler et de fédérer tous les Maliens. “J’ai une obligation d’écoute et j’assume la mission de restaurer les voies de dialogue. Je continuerai donc de déployer les efforts nécessaires pour que vienne le temps des échanges et de la concertation” a rassuré le président IBK.

A le croire, aujourd’hui les incertitudes sur l’avenir du Mali ne sont pas tout à fait levées, mais elles se sont notablement réduites. D’après lui, l’essentiel pour nous c’est de continuer à démontrer autant que nécessaire notre capacité à surmonter les défis qui nous sont imposés et à consolider les avancées importantes obtenues. “En continuant d’avancer avec constance et méthode, nous sommes en droit d’envisager le futur avec un optimisme raisonné et de croire en une sortie progressive de la crise déclenchée en 2012. Nos priorités n’ont pas varié. Il s’agit avant tout pour nous de préserver l’unité nationale, de restaurer la cohésion sociale, de rétablir la paix et la sécurité sur tout le territoire du Mali et d’avancer dans l’œuvre de reconstruction entreprise”, a-t-il martelé.

La nécessaire mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger

Selon lui, à cet égard, il semble indispensable de souligner une fois de plus l’importance que revêt pour notre pays une mise en œuvre réussie de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. C’est pourquoi, ajoute-t-il, dans la nouvelle architecture gouvernementale, un important ministère, celui de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, se dédie à cet objectif. Avant de préciser que sa création mettra fin à l’éparpillement entre différents départements des ressources affectées à un défi que nous devons relever d’urgence. Car une sortie définitive de la crise de 2012 ne s’obtiendra pas sans que nous remportions le challenge de la réconciliation nationale et de la restauration de la cohésion sociale. “La Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale issue des travaux de la Conférence d’entente nationale préconise à cet égard des mesures novatrices et courageuses qui nous aideront a? nous retrouver et à nous rassembler. Il ne s’agit pas pour nous d’étendre le voile de l’impunité sur des épisodes douloureux de notre Histoire, ni de dénier aux victimes d’exactions le droit à la justice. Mais partout ou les populations sont disposées à l’écoute et au pardon, partout ou prime l’aspiration de restaurer un vivre ensemble multiséculaire, il nous faut aller au dialogue et aux mesures d’apaisement. Seules ces dernières peuvent aider à dénouer les antagonismes entretenus par les ennemis de la paix”, a-t-il indiqué.

De sa lecture, la sécurisation du territoire national demeure la priorité du gouvernement. Ainsi, pour l’obtenir, nous nous appuierons sur cet irremplaçable instrument que constitue l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. De son point de vue, celui-ci conçoit en effet le rétablissement de la paix et de la sécurité sur le territoire national comme un engagement exécuté solidairement par toutes les parties signataires. “La concrétisation de cet engagement a longtemps souffert de l’instauration tardive de relations de réelle confiance entre les différents protagonistes. Ce préalable est désormais satisfait et les effets positifs qui résultent de la levée des dernières réserves sont des plus éloquents”, a poursuivi le chef de l’Etat.

Application de l’Accord et retour progressif de l’Administration

Aux dires du président IBK, l’installation des autorités intérimaires et l’opérationnalisation des patrouilles mixtes, combinées avec le redéploiement des Forces armées maliennes, autorisent le retour progressif de l’Administration et des services sociaux de base dans de nombreuses localités naguère soumises à l’emprise des terroristes et des bandes armées. “Lors de la présidentielle et en dépit, les opérations de vote ont été rendues possibles dans ces mêmes localités. La situation sécuritaire s’améliore donc notablement aussi bien au Nord qu’au Centre de notre pays. Cependant nous ne sous-estimons pas les efforts exceptionnels qu’il nous faut encore déployer pour que s’instaure une situation supportable pour nos populations”, a fait savoir le président IBK.

Et de laisser entendre que la dotation de nos troupes en moyens nécessaires se poursuit ainsi qu’elle est prévue dans la Loi de programmation militaire. En effet, précise-t-il, celle-ci mobilise 22% des ressources du Budget 2018. Aussi, elle a permis le déploiement méthodique et résolu de nos forces armées. “Nos soldats, par leur engament moral et par leur bravoure sur le terrain, récompensent largement la Nation de l’attention qu’elle leur accorde. Nous tirons notre fierté de notre rapport à l’humain, c’est-à-dire du respect sourcilleux de notre propre dignité qui implique considération, estime et solidarité envers l’Autre. Notre fierté enfin, nous la tirons de notre apport au monde, creuset et épicentre que nous sommes de cultures et de civilisations entières, avec le rayonnement qu’elles connurent au Sud et au Nord du Sahel, au-delà du Maghreb, au-delà de l’Atlantique, au-delà de l’Océan indien”, a-t-il indiqué.

Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux anciens présidents de la République, notamment le Général Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré pour leur disponibilité pour la cause nationale. “Gloire aux travailleurs du Mali, syndiqués ou non, ainsi que les Maliennes et les Maliens des champs, des pâturages, des routes et des marchés. Gloire à nos opérateurs privés pour le rôle décisif qu’ils jouent dans les performances économiques d’un pays enclavé, mais dont la politique des prix est enviée. Aux acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, aux animateurs de la société civile dont l’action participe à la consolidation de la démocratie, notre projet de société a jalousement préservé, je redis toute ma disponibilité”, a-t-il rassuré.

Pour le Président, au-delà de toutes les frustrations et des contrariétés, sa main reste tendue. “Il importe de renforcer ensemble la digue contre toutes les agressions, toutes les menaces sur les chemins de notre peuple, peuple de fierté avérée, de combats jamais esquivés, de dignité jamais négociée”, a-t-il fait remarquer.

Evoquant ses tournées à l’extérieur du pays, il dira que les contacts qu’il a eus avec la diaspora malienne lui ont confirmé la remarquable résilience des citoyens maliens. Mais, ajoute-t-il, ceux-ci l’ont aussi fait mesurer la force des attentes de nos compatriotes concernant un avenir moins difficile. “Ma conviction est qu’en dépit des épreuves que nous traversons, nous trouverons les ressources suffisantes pour prendre en charge ces attentes. En effet, les hommes et les femmes du Mali ne réclament pas un Etat providence. Mais un Etat attentif à soulager les détresses sociales en garantissant aux citoyens les plus modestes l’accès aux services sociaux de base. Un Etat qui ouvre le chemin des opportunités à ceux qui ont la volonté et la détermination d’entreprendre”, a martelé le président IBK.

Amélioration de la gouvernance

Par rapport à la question de la gouvernance, IBK a laissé entendre que le Mali est un Etat qui a le souci de l’amélioration constante de sa gouvernance. En effet, des efforts ont été déployés lors de son premier quinquennat pour répondre à ces demandes. Mais pour les cinq prochaines années, le gouvernement a l’obligation de faire plus et mieux. Et de poursuivre que le Programme Présidentiel d’Urgences Sociales a déjà amélioré le quotidien de milliers de Maliens dans les domaines de la santé, du désenclavement, de l’éducation, de la fourniture d’eau et d’électricité. “Nous allons en poursuivre et en accélérer l’exécution. Nous allons surtout rester fidèles à la philosophie qui en guide toutes les actions. C’est-à-dire donner la priorité aux fragiles et aux démunis, cibler très précisément les besoins essentiels et s’assurer de l’impact immédiat sur les conditions de vie des bénéficiaires. Notre pays a subi cette année d’importantes inondations qui ont causé de terribles ravages”, a-t-il dit.

Aussi, dans son intervention, il a déclaré avoir instruit au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour faire de toute l’année 2019 une année de solidarité. Selon lui, la mesure est certes exceptionnelle, mais elle s’avère indispensable au regard des drames enregistrés et du dénuement dans lequel se retrouvent les populations sinistrées. Il nous faut non seulement secourir les victimes, mais aussi les aider à se reconstruire. J’encourage donc vivement les bonnes volontés et les partenaires à se joindre à cette initiative. Avant de s’engager à faire de ce mandat celui de la jeunesse.

Selon lui, c’est une option qui s’impose logiquement par le pourcentage important des jeunes dans la population malienne. “Une génération est donc là à laquelle reviendra bientôt la mission de construire durablement le Mali du XXIème siècle. Nous avons le devoir de lui ouvrir largement les portes du possible. Je mesure l’impatience légitime des jeunes du Mali de l’intérieur et de la Diaspora. Je sais aussi le talent et le dynamisme de beaucoup d’entre eux qui ne trouvent pas à s’exprimer”, a-t-il souligné. Il a également instruit au gouvernement d’accorder une attention toute particulière au problème de l’employabilité des jeunes. Selon lui, aucune formule de soutien ne sera négligée et l’auto emploi sera fortement soutenu.

L’indispensable moralisation

de la vie publique

En retour, le président IBK recommande aux jeunes Maliens d’acquérir une culture de l’excellence. Car, poursuit-il, une bonne partie de l’avenir du Mali se jouera sur la qualité de nos ressources humaines. Et d’ajouter que les entrepreneurs, les bâtisseurs et les leaders qui viendront des rangs de la jeune génération ont le devoir de faire tenir à notre pays son rang. Pour cela, ils doivent se montrer compétitifs dans un monde en constante mutation. “Le Destin de la jeunesse n’est ni de finir par le fond des mers ni sur les nouveaux marchés d’esclaves, mais de contribuer ici, chez nous à la Renaissance du Mali et de l’Afrique. Dans ma profession de foi, j’ai pris l’engagement d’intensifier mon combat pour la moralisation de la gouvernance malienne”, a-t-il rappelé.

Aux dires d’IBK, cette moralisation est indispensable pour obtenir l’adhésion des populations à l’action des pouvoirs publics et pour restaurer une relation de confiance entre citoyens et décideurs. Selon lui, le combat est déjà engagé, mais pour produire des effets appréciables, il doit être conduit avec rigueur et méthode. Pour IBK, tel est le but poursuivi par la création au sein du Gouvernement du ministère de la Réforme administrative et de la transparence de la vie publique. “Espérance et confiance sont deux constantes cultivées par le peuple malien. Elles sont d’ailleurs magnifiées dans notre hymne national. Tout au long de mon premier mandat, j’ai appelé mes compatriotes à n’abdiquer ni de l’une, ni de l’autre. Je leur renouvelle aujourd’hui mon appel. C’est l’espérance qui nourrit notre conviction, à nous Maliens, qu’il y aura inévitablement des lendemains meilleurs pour notre pays. C’est la confiance en nous-mêmes qui nous fait assumer, coûte que coûte, notre obligation de rester une nation debout”, a-t-il conclu.

Boubacar PAÏTAO
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