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Mali: au moins un militaire malien tué dans une embuscade (sources de sécurité)
Publié le lundi 1 octobre 2018  |  AFP
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Bamako, 30 sept 2018 (AFP) - Au moins un militaire malien a été tué
dimanche et plusieurs personnes, dont des civils, blessées dans une embuscade
tendue par des jihadistes présumés dans le nord du Mali, a-t-on appris de
sources de sécurité.

Par ailleurs, un groupe armé principalement touareg combattant les
jihadistes près de la frontière nigérienne dans le nord-est du pays, le
Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA, issu de l’ex-rébellion) a fait état
dans un communiqué de "sept civils tués" dans une attaque samedi contre la
localité d’Amalaoulaou. Cette information n’a pu être confirmée de source
officielle dans l’immédiat.

"Une escorte de l’armée malienne qui a quitté dimanche Gossi pour Hombori
est tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés circulant à moto", a
déclaré à l’AFP une source de sécurité malienne, précisant que le bilan
s’établissait à au moins un militaire tué et plusieurs blessés, dont des
civils.

L’embuscade et le bilan "provisoire" ont été confirmés par une autre source
de sécurité malienne, selon laquelle elle a été "tendue par une vingtaine de
personnes à moto", dont plusieurs étaient "enturbannées", d’après des témoins.
Selon un élu de la localité de Gossi, qui a mentionné un bilan de deux
tués, un militaire et un civil, l’escorte sécurisait un bus de transport
circulant du nord vers le sud du Mali lorsqu’elle a été attaquée.
Interrogée de son côté, une source militaire malienne s’est bornée à dire
"qu’un communiqué sera rendu public dans la journée".

Par ailleurs, dans un communiqué sur Facebook signé de son chef, le général
El Hadj Ag Gamou, et daté du 27 septembre, le Groupe d’autodéfense touareg
Imghad et alliés (Gatia, pro-Bamako) appelle l’ensemble des groupes armés,
pro-gouvernementaux ou de l’ex-rébellion, à "une action commune de protection
des populations et de leurs biens".

Il s’inquiète de "la croissance inexorable du nombre des massacres de masse
et des assassinats ciblés non justifiés et non revendiqués", face aux
"insuffisances des forces publiques nationales et internationales".
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés
par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à
l’initiative de la France, qui se poursuit.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces
maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques, malgré la
signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement
les jihadistes, mais dont l’application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et
le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et
le Niger.

sd/sst/thm
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