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Suite à la proclamation de l’indépendance par les séparatistes du nord-ouest et du sud-ouest des régions anglophones de Cameroun, la problématique sécuritaire règne de plus en plus dans les villes de Buea et de Bamenda où les populations vivront pendant 4
Publié le mardi 2 octobre 2018  |  Le Pays
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Les autorités camerounaises, dans l’optique de contenir les manifestations ou les actes de violence qui peuvent survenir, ont décidé de décréter un couvre-feu de 48H, interdisant ainsi tout rassemblement et transport de toute marchandise publique ou privée. Ainsi, dans la ville de Buea, particulièrement dans le sud-ouest, les autorités administratives ont ainsi proscrit toute activité de transport de bien public ou privé. Elles ont aussi exigé la fermeture des entreprises et des débits de boisson en passant par l’interdiction de toute activité de loisirs qui soit culturelle, sociale ou sportive.



Quant à la population de la ville de Bamenda, une localité située au nord-ouest, le gouverneur a de son côté amplifié ces dispositifs en interdisant tout rassemblement et réunion des personnes, la circulation des motos taxis et la fermeture des bars et tous les autres endroits de commerce qui devront jusqu’à nouvel ordre rester fermés.

Il convient de noter que depuis plusieurs semaines, les deux régions anglophones de Cameroun enregistrent des départs massifs des habitants à cause de cette crise. Chose qui peut traduire la consternation des combats devenus de nos jours un quotidien dans ces localités où l’arrivée en semaine du président Paul Biya, à Buea, est annoncée par certaines sources pour la campagne électorale. À cet effet, selon l’ONU, le bilan du nombre des déplacés s’élève de nos jours à 200 000 personnes dont la plupart sont hébergés chez les proches et dans d’autres localités comme Douala.

Mamadou Diarra, stagiaire
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