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Ecole secondaire agropastorale de Ségou : un vivier de techniciens
Publié le mercredi 3 octobre 2018  |  L’Essor
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Le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Kané Rokia Maguiraga, a visité, le week-end dernier, l’école secondaire agropastorale de Ségou (ESAP) qui, créée en 2004, n’a cependant ouvert ses portes qu’en 2006. La visite a débuté par une présentation sur PowerPoint de l’établissement scolaire de formation agropastorale, suivie des discussions et d’une visite guidée des installations. Le promoteur de l’établissement, Gilles Jean Bernar Koné, lauréat du Programme norman Ernest borlaug west africa 2014 des Etats Unis, a expliqué que c’est pour satisfaire efficacement aux besoins de formation agricole et rentabiliser les investissements que l’ESAP a réalisé des extensions.

L’établissement est bâti sur deux sites d’une superficie totale de 3 ha, dont 0,5 ha pour les bureaux, salles de classe, salle informatique, bibliothèque, salles d’équipements, clinique vétérinaire et laboratoire. Sa mission est de former des jeunes détenteurs du DEF pour en faire des techniciens de niveau BT dans 5 filières, notamment l’entreprise agricole, l’élevage, l’irrigation, l’aquaculture et l’outillage agricole. L’établissement a aussi pour objectif la formation professionnelle des jeunes et adultes dans les filières comme l’aviculture, l’embouche, l’insémination artificielle, l’apiculture, pisciculture, le maraichage, l’arboriculture, la culture sèche, l’horticulture et l’irrigation de proximité.

Les programmes enseignés en cycle secondaire et professionnel sont les nouveaux programmes modulaires d’approche par compétence en agropastoral du ministère de l’Education nationale et ceux du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne.

Au niveau supérieur, les curricula enseignés sont libres mais soumis à un processus de validation pédagogique du conseil scientifique de l’établissement et d’observations du département de services techniques publics concernés.

La vision de l’établissement est de mettre sur le marché de l’emploi une nouvelle génération de techniciens et cadres agricoles entreprenants, inventeurs et innovateurs efficaces pour lever le nouveau challenge du développement de l’agriculture à l’horizon 2050 par rapport a la sécurité alimentaire dans les pays sahéliens.

Evoquant les résultats, le promoteur a expliqué que de 2006 à 2017 son établissement a enregistré, pour la formation cycle BT, 217 techniciens, dont 36 filles, avec un taux d’insertion socioprofessionnelle estimé à 80%.

Selon lui, 442 professionnels (jeunes et adultes) ont été formés dans divers domaines, notamment le maraichage, l’aviculture, l’embouche, l’insémination artificielle, les cultures sèches, la production de semences et la production de lait, avec un taux d’insertion de 100%.

Le lauréat du Programme norman Ernest borlaug west africa 2014, estime qu’il est toujours confronté à des tracasseries administratives. En effet, malgré l’autorisation de création accordée depuis 16 mois pour l’enseignement d’un cycle supérieur professionnel en Licence-master-doctorat (LMD), l’établissement attend sa décision d’ouverture.

Le ministre en charge de l’Elevage dira que le renforcement des capacités d’encadrement du développement rural est une priorité de son département. De ce fait, la formation des éleveurs et des pêcheurs demeure une préoccupation, a expliqué la responsable du département en charge de l‘Elevage. Elle a incité les promoteurs des établissements de formation à exécuter le programme de formation en adéquation avec les programmes de développement.

Issa Baradian TRAORÉ




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