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Pour non-paiement des frais scolaires et demi-bourses : L’AEPAM observe une grève illimitée
Publié le jeudi 4 octobre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par FS
Visite du chef de quartier de Daoudabougou dans les écoles
A l`occasion de la rentrée scolaire 2017-2018, des autorités de Daoudabougou se sont rendues dans certaines écoles pour constater la rentrée.
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La rentrée scolaire n’est pas effective du côté des écoles privées de l’enseignement secondaire privé à Bamako. Pour cause, l’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) réclame depuis plusieurs mois, le paiement des frais scolaires et demi-bourses de l’année 2017-2018.

L’année scolaire débute mal au niveau de l’enseignement secondaire privé. Officiellement les cours ont commencé le 1er octobre dernier, malheureusement ce n’est pas le cas cette année au niveau de l’enseignement secondaire privé. Joint au téléphone, le secrétaire général de l’AEPAM, Abdoulkassoum Touré a affirmé que l’Etat doit s’acquitter de son devoir, c’est-à-dire payer les frais scolaires et demi-bourses au titre de l’année 2017-2018, avant la reprise prochaine des cours. Pour lui, la rentrée sera effective, si le gouvernement fait face à leur doléance.

A en croire, un arrêté interministériel avait été pris le 28 avril 2017 entre le ministère de l’Economie et des Finances et celui de l’Education nationale. Dans l’article 3 de cet arrêté ministériel, il était écrit que le paiement des frais scolaires s’effectuera comme suit : première tranche : première quinzaine du mois de mars de l’année en cours, deuxième tranche : seconde quinzaine du mois de mai de l’année en cours. Malgré ce cap fixé, l’Etat n’est pas arrivé à honorer son engagement.

En tout cas, cette perturbation de la rentrée scolaire au niveau de l’enseignement secondaire risquera de coûter cher aux élèves qui sont dans des classes d’examens. C’est pour cela que le Proviseur du lycée Michel Allaire de Daoudabougou, Zakaria Maiga a invité le gouvernement à prendre cette question au sérieux. ‘’L’éducation est primordiale dans la vie d’un individu, nous devons préserver cela’’, a-t-il-expliqué.

Quant aux parents d’élèves, ils s’inquiètent que la situation ne dégénère.

Z.M.K
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