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Education : Malgré l’allocation de 34% du budget national à l’éducation, la qualité demeure faible
Publié le vendredi 5 octobre 2018  |  Le Républicain
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Les responsables de la Coalition des Organisations de la Société Civile pour l’Education Pour Tous au Mali (COSC-EPT / Mali) étaient face à la presse le mercredi 3 octobre 2018 à la Maison des jeunes de Bamako pour informer l’opinion de la participation et des engagements pris par les autorités maliennes lors de la conférence de Dakar du 29 janvier au 02 février 2018. Cette conférence de presse était animée par le coordinateur national de la Coalition EPT, Mahamadou Ongoïba, en présence de son assistant Cheick H Diarra, de Souleymane Bocoum de la société civile. Selon le conférencier, le gouvernement malien n’a pris aucun engagement lors de la rencontre de Dakar qui a regroupé plus 100 pays. Par ailleurs, le conférencier a fait savoir que bien que 34% du budget national soit alloué à l’éducation, la qualité demeure faible dans ce domaine.

Prenant la parole, Souleymane Bocoum de la société civile a mis l’accent sur les défis liés à l’éducation. Avant de souhaiter la nécessité de gérer efficacement les ressources allouées à l’éducation. En outre, il a souhaité une proactivité des autorités maliennes pour faire face aux problèmes que le secteur de l’éducation est confronté. Quant au conférencier, Mahamadou Ongoïba, coordinateur national de la Coalition EPT, il a fait savoir que du 29 janvier au 02 Février2018, s’est tenue la Conférence Mondiale pour le financement de l'Education à Dakar à travers le Partenariat Mondial pour l'Education, la Campagne Mondiale pour l'Education et ANCEFA (Réseau Africain Pour l`Education pour Tous).



En prélude à cette conférence, dit-il, sous l'égide de ANCEFA, les Organisations de la Société Civile présentes, notamment les Coalitions œuvrant dans le domaine de l'Education, ont élaboré une déclaration qui a été présentée devant l'Ensemble des participants : Organisations de la Société Civile, les syndicats de l'Enseignement, les Partenaires Techniques et Financiers, les bailleurs bilatéraux et multilatéraux, les Gouvernements de l'Ensemble des pays qui ont souscrits aux ODDs, dont le Mali. Selon lui, l’Objectif global de la conférence de presse est de partager avec la Presse les moments forts qui ont marqué la Conférence Mondiale de Dakar tenue sur le financement de l'Education. Pour lui, plus de 100 pays ont pris part à cette rencontre de Dakar.

Mais le Mali n’a pris aucun engagement, a-t-il déploré, lors de cette rencontre pour renforcer son système éducatif. Par ailleurs, il a précisé que 34% du budget national (soit 1/3 du budget) est alloué à l’éducation. Avec tout ceci, dit-il, la qualité demeure faible dans ce domaine. « Le niveau est bas. Un élève de la 9ème année a réellement le niveau de la 6ème année. 70% de la population malienne est analphabète, ils ne savent ni lire ni écrire or la ressource humaine est incontournable », a-t-il dit. Pour renverser la tendance, il a non seulement souhaité une politique conséquente mais aussi la transparence dans la gestion des fonds alloués à l’éducation.

Aguibou Sogodogo
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