Politique
Mali: Hollande salue une "avancée majeure" avec l’accord de Ouagadougou (Vallaud-Belkacem)
Publié le mercredi 19 juin 2013 | AFP
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© AFP par BERTRAND LANGLOIS
Cinquantenaire de l`union Africaine: Hollande invite les dirigeants africains à Paris en décembre 2013
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- 11/6/2013
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PARIS - Le président François Hollande a salué mercredi l’accord conclu mardi entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal (nord-est du Mali), y voyant une "avancée majeure dans la sortie de crise", a indiqué la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
Cette "nouvelle excellente" représente "une avancée majeure dans la sortie de crise. C’est un texte qui permet de concilier le respect de l’intégrité territoriale du pays et en même temps la reconnaissance des problèmes spécifiques au nord du pays dans la perspective de l’élection présidentielle prévue a priori le 28 juillet prochain", a déclaré la porte-parole à l’issue du Conseil des ministres.
"En six mois, on ne peut que se féliciter du chemin parcouru, et militairement, et politiquement", a poursuivi Najat Vallaud-Belkacem.La porte-parole a souligné que François Hollande avait déclaré que cet accord constituait "un signal important pour toute l’Afrique. Nous avons su à
la fois respecter les autorités du Mali et en même temps fait prévaloir les principes du droit international".
Le président a enfin remercié les "diplomates et les militaires qui ont contribué à ce succès".
Le document signé officiellement par les représentants du gouvernement malien, du MNLA et d’un autre groupe touareg, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), prévoit un cessez-le-feu, un retour de l’armée malienne à Kidal, avec un "déploiement progressif", et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.
Il doit permettre le déroulement de l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 28 juillet. Ce scrutin est jugé crucial par la communauté internationale en vue d’aider le Mali à sortir de la plus grave crise de son histoire, ouverte en 2012 par la prise du nord de ce pays par des groupes jihadistes, un temps alliés au MNLA et délogés début 2013 par l’armée
française.
pg/rh/bfa
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