La salle Bazoumana Sissoko du Palais de la culture a abrité le samedi 15 juin 2013 l’investiture de Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, candidate à l’élection présidentielle du 28 juillet prochain. Elle est ainsi la première femme à être investie par ses militantes et militants pour briguer la Magistrature suprême de notre pays.
Ce moment fort d’investiture a été une occasion pour les militants, amis, parents et collaborateurs, de réitérer leur engagement, leur soutien et leur reconnaissance à l’égard de Chato, pour son combat quotidien en vue de l’épanouissement du peuple africain en général, et malien en particulier. Parmi eux, nous pouvons citer Hamèye Issa Maïga, porte-parole de 11 partis politiques soutenant Chato. Selon ce dernier, Chato est une femme de confiance, elle s’est toujours battue pour le retour de la paix au nord du Mali. C’est pour cette raison fondamentale, qu’au nom des 11 partis politiques, il a réaffirmé son soutien à Chato et souhaité bon vent à cette dame qui ne ménage aucun effort pour la paix et la stabilité dans le septentrion malien.
Quant à la Sénatrice congolaise, Mme Jacqueline Mounaco, après avoir remercié Chato pour son invitation, et le public d’avoir effectué le déplacement, elle a félicité les femmes pour leur engagement sans faille et leur courage indéfectible à accompagner sa camarade candidate. Elle a ajouté qu’il est temps que la chance soit donnée aux femmes de diriger ce pays. Et, selon elle, Chato est la mieux placée pour faire triompher le drapeau du Mali.
Les témoignages n’ont pas manqué tels que ceux de Fatoumata Siré Diakité, représentante de la société civile ; Aminata Konaté, présidente de la 2ème génération de la France et Mamadou Koné, Secrétaire général du Pdes (France). Des témoignages qui vantent les mérites et les qualités de Chato.
Prenant la parole, Chato a remercié ses invités et ses militants d’avoir répondu présent, de l’intérieur comme de l’extérieur. Elle est plus que jamais rassurée qu’avec le peuple malien, le combat pour un Mali uni et fort est gagné d’avance. Saisissant l’opportunité qui lui était offerte, elle a exposé son projet de société qui passe par la résolution des problèmes comme le sous-développement, le manque d’eau potable, l’équation de l’éducation des enfants, de la santé et de la participation des femmes aux prises de décisions. Elle compte, si elle est élue présidente de la République du Mali, élaborer un plan pour la jeunesse malienne, à travers la création de 500 000 emplois via les filières productives. Ses objectifs sont, entre autres, de réformer radicalement les outils de financement et d’accompagnement de la politique des jeunes dont les résultats sont trop faibles ; de garantir la paix, la sécurité, la stabilité et l’intégration africaine ; d’assurer les véritables bases du développement social, économique et environnemental ; de mettre tout en œuvre pour la bonne marche de la politique agricole. Aussi de développer une agriculture moderne et productive et d’assurer une gouvernance démocratique, vertueuse et durable…
Il faut signaler qu’un film retraçant le parcours de la candidate a été projeté pour le bonheur du public.
