C’est ce qui ressort du discours du coordinateur du Reso-climat-Mali, Plate-forme d’Ongs qui œuvrent pour la protection de l’environnement au Mali. C’était jeudi dernier, au Centre International de Conférence de Bamako, au cours de la cérémonie de lancement du pacte environnemental initié par Réso-climat-Mali. Cérémonie présidée par le ministre de l’Environnement.
Depuis sa création, Reso-climat cherche les moyens, tous les moyens, pour mettre la pression sur les décideurs de notre pays, afin qu’ils fassent de la protection de l’environnement, la priorité de leurs priorités. Les réflexions ont abouti à l’élaboration d’un pacte environnemental ; lequel, selon ses initiateurs, sera une meilleure réponse à la dégradation de l’environnement dans notre pays.
Le pacte environnemental, indique le coordinateur du Réso-Climat, Dr Ibrahim Togola, comporte tous les principes universels de la préservation de l’environnement et se veut être «un contrat moral entre les gouvernants et le peuple malien en vue, d’une meilleure préservation de l’environnement». Ce pacte exige des gouvernants la gestion de l’environnement dans leur système de gouvernance et de la société civile, à faire du respect de l’environnement un acte quotidien.
Pour atteindre les résultats escomptés, l’idéal du Réseau-climat est de faire signer le pacte environnemental par tous les candidats à l’élection présidentielle. Car les responsables du Réso-climat menacent de faire campagne contre les candidats, qui refuseront de signer le pacte. Refuser de signer ce pacte, est synonyme, selon eux, de crime contre l’humanité. Quand on sait que la sécurité de l’environnement est le socle de toute sécurité. Qu’elle soit sanitaire, alimentaire ou humanitaire.
Le gouvernement et les partenaires techniques et financiers ont promis de soutenir le Réso-climat dans son combat.
Pour le ministre de l’Environnement, ce pacte n’est pas seulement environnemental, il est social, économique, industriel et même démocratique.