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Fissure dans la majorité : SBM récupère des mécontents du RPM
Publié le lundi 8 octobre 2018  |  L’aube
Activités
© aBamako.com par S.A
Activités des partis politique: lancement officiel du parti de l`Alliance pour la Solidarité au Mali - Convergence des Forces Patriotiques de Soumeylou Boubeye Maiga (ASMA-CFP)
Dimanche 9 Juin 2013. Bamako. CICB
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Décidément la majorité présidentielle est en voie de décomposition avancée. Outre des démissions en cascade au sein du Rassemblement pour le Mali (RPM), une crise de confiance s’installe dans le regroupement au tour d’IBK. Ainsi, plusieurs cadres et militants déçus du RPM seraient sur point de rejoindre le Mouvement (ASMA) du Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga. Ces ralliements interviennent en un moment où beaucoup de supputations se font entendre au sujet des rapports difficiles qui existeraient entre SBM et des barons du RPM, se font entendre.



Cortège de mariage :

L’insouciance de porteurs d’uniforme

A Bamako, l’incivisme des populations a toujours été dénoncé. Une des illustrations ? Cette folie à organiser chaque dimanche des cortèges de mariage à travers les artères de la capitale. Aujourd’hui, le phénomène a atteint les camps militaires, les unités de gendarmerie et de police. En somme, les hommes en uniforme, dont la mission est de défendre la cité, maintenir l’ordre et assurer la quiétude des populations, sont entrés dans danse. En effet, il est devenu fréquent de croiser dans les rues de Bamako des cortèges de mariage de ces hommes en uniforme. Le tout se passe dans l’indifférence générale. Pendant qu’à Bamako, ces porteurs d’uniforme font la fête, leurs compagnons sont au front. Alors, il faut que de tel comportement cesse dans un pays fragilisé par l’insécurité et où les militaires, gendarmes et policiers doivent avoir autre souci que de se livre en spectacle dans la capitale.



Accord de Paix :

L’ultimatum de l’ONU !

Le gouvernement malien a 6 mois pour appliquer l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Ce nouveau délai a été défini suite à la 73ème session de l’ONU où les différentes parties signataires ont conclu un nouveau document dénommé « Pacte pour la paix ». Selon le document, « si après les 6 mois aucun progrès n’est réalisé, le Conseil de sécurité prendra des mesures contre les auteurs du blocage ». Dans ce nouveau parchemin, il est indiqué qu’après les 6 mois suivant l’investiture du président de la République, les différentes parties devront rendre compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Selon le secrétaire général de l’ONU, c’est de cela que dépendra la nature de l’engagement du Conseil de sécurité avec le Mali. L’organisation a aussi une fois de plus brandi des menaces de sanctions contre toute personne qui sera à l’origine du blocage de ce processus. Ainsi, en acceptant de signer ce « Pacte pour la paix », les différentes parties s’engagent à accélérer les travaux pour la mise en œuvre de l’accord de paix. Néanmoins, ce délai est donné pour l’application de l’accord alors qu’il y a deux mois, le Conseil de sécurité de l’ONU dans un rapport, a cité les noms de quelques responsables des groupes armés qui s’adonnent à des activités rendant la mise en œuvre de l’accord difficile.



Burkina Faso :

Multiplication des attaques terroristes

Au moins six policiers burkinabè ont été tués, le vendredi dernier, à Sollé dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière malienne, et un autre policier a été tué dans l’Est du pays samedi, dans les deux cas par l’explosion d’engins artisanaux (IED), selon de sources sécuritaires. Jeudi dernier, six soldats avaient déjà perdu la vie dans des conditions similaires. « Un convoi de la police est tombé dans une embuscade à Sollé. Le véhicule de tête a sauté sur une mine, faisant six morts », vendredi, a déclaré une source sécuritaire. « Le reste du convoi a essuyé des tirs d’individus armés, qui ont également occasionné des blessés », a poursuivi cette source.



G5 Sahel

Le commandant annonce des opérations au Burkina Faso

Face aux multiples attaques ces derniers temps, le commandant de la force conjointe du G5-Sahel vient d’annoncer des opérations incessamment au Burkina Faso.

Le Général de division, Hanana Ould Sidi, s’est entretenu cette semaine avec les autorités du Faso sur la question. L’officier mauritanien a rassuré le commandement de l’armée Burkinabé de continuer à intensifier la lutte contre le terrorisme. En trois ans, plus de 200 personnes ont été tuées dans des attaques terroristes au Burkina Faso, selon un bilan rendu public par le gouvernement. Les raisons de la délocalisation du QG du G5 Sahel de Sévaré à Bamako, au Mali ? « Le rôle d’un quartier général est d’abord de réfléchir, de planifier, de conduire et de coordonner les opérations sur le terrain. Donc c’est un niveau opératif et le quartier général doit être à l’endroit à même de lui permettre de remplir cette mission. Bamako est l’endroit le plus approprié pour cela », a répondu le Commandant du G5 Sahel.

Dans l’opinion, c’est le grand scepticisme au sujet de cette force conjointe qui n’arrive toujours pas être opérationnelle sur le terrain. C’est dire que les propos du commandant mauritanien sont loin de convaincre l’opinion, à un moment où le Mali et Burkina Faso sont sous les coups des terroristes.



58ème anniversaire de la police :

Un anniversaire sur fond d’incompréhension avec la population

La police malienne a célèbre, le jeudi 4 octobre 2018, sa journée nationale. Le thème retenu cette année est « police nationale : cause de l’unité nationale et de la paix sociale ». Cette fête intervient dans un climat d’incompréhension entre la population et sa police. L’une des missions de la police est de sécuriser les populations et leurs biens. Mais le rapport entre celles-ci est souvent tendu surtout. Même si certains sont conscients des efforts que la police fait pour l’atteinte de cette mission, les dérives ne manquent pas.

Des initiatives sont en cours au niveau des autorités policières pour rendre la population plus proche de sa police et l’impliquer dans sa sécurité. Selon le directeur adjoint de la police, Mamadou Z Sidibé, il est difficile de contrôler tous ses éléments qui ne font pas la fierté du corps. Lors de cette journée de célébration, la direction générale de la police nationale a salué la réforme du corps, qui, selon elle, a connu beaucoup d’avancées. Selon son directeur général Moussa Ag Infayi, courant l’année 2018, des efforts ont été consentis dans plusieurs secteurs de la police malienne pour permettre la sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire.

La Rédaction
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