L’hôpital Fousseyni Daou de Kayes est très mal équipé. Ce manque de plateau de plateau technique digne de ce nom au sein de la plus grande structure de la première région est source de beaucoup de désagréments pour la population. A Kayes, les blouses blanches sont obligées d’évacuer les malades à Bamako, pour faire l’examen du scanner et certains examens biologiques.
À en croire les kayesiens, l’absence du scanner est l’arbre qui cache la forêt, car dans cette infrastructure, beaucoup de services ne fonctionnent plus convenablement. Las d’attendre, les Kayesiens ont décidé d’organiser une grande marche le samedi 13 octobre prochain « pour réclamer la dotation du plateau technique de l’hôpital régional d’un scanner, d’un appareil de dialyse et autres appareils nécessaires à son bon fonctionnement. »
Arrêt du trafic ferroviaire
Les cheminots ne décolèrent pas
« Une promesse non tenue : la relance des chemins de fer du Mali, une impérative pour la survie de la région de Kayes », était le message bien visible sur la large banderole des manifestants contre l’arrêt du trafic ferroviaire hier lundi 8 octobre dans la cour du ministère des transports. L’arrêt du trafic ferroviaire, la dégradation du rail et autres matériels de travail ainsi que le non respect du cahier de charge du concessionnaire sont, entre autres, des préoccupations du Syndicat des travailleurs du chemin de fer (SYTRAIL) et des populations de la région de Kayes. Selon Mamane Dienta, le secrétaire général du SYTRAIL, les trains ne circulent plus en raison de l’arrêt du travail à Bamako-Dakar ferroviaire. Pire, en plus de l’abandon de l’entretien régulier du chemin de fer, le concessionnaire qui a bénéficié de l’exploitation de la ligne ne respecte pas son cahier de charge.
Depuis la privatisation en 2007 de la ligne de chemin de fer reliant la capitale malienne à celle du Sénégal, le train ne circule plus normalement. Selon les syndicalistes, le trafic des marchandises s’est arrêté en 2018, tandis que les trains voyageurs se sont arrêtés bien avant. Les cheminots et la population de la première région du Mali exigent aujourd’hui une reprise effective du trafic ferroviaire