L’information, a été donnée à la presse, à la faveur d’une conférence de presse tenue samedi dernier à la DAF du ministère de l’agriculture, en présence du ministre en charge de l’agriculture Baba Berthé, du directeur national de l’agriculture Daniel Kelema et du président de l’APCAM, Bakary Togola
D’entrée de jeu, le ministre Baba Berthé a évoqué la crise politico-sécuritaire et les événements de mars 2012. En dépit, de cette double crise, les résultats obtenus sont à hauteur de souhait. Aussi, au titre de la campagne en cours, la production céréalière totale s’élève à environ 6 674 427 tonnes contre 5 777 729 au titre de la campagne écoulée. Ces résultats, à en croire le ministre, sont à lier à un plan de campagne de campagne bien suivi. Notamment à travers : « la gestion des conséquences de la crise politico- sécuritaire, que le Mali a connue ; la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement de transition ; la poursuite des programmes d’intensification agricole, qui ont découlé de l’opération « initiative riz » ; la nécessité de prendre en compte les effets des changements climatiques dans le secteur agricole ; la mise en œuvre de la déclaration d’Abuja à travers laquelle les Etats africains se sont engagés à maintenir le taux d’utilisation des engrais à 50kg/ha à l’horizon 2O15 ; la poursuite du programme gouvernemental d’aménagement et de l’irrigation de proximité ; la mise en œuvre du plan national de gestion de la fertilité des sols et la protection de l’environnement »
Le ministre Baba Berthé n’a pas manqué de faire cas des intrants agricoles, qui posent problème, notamment leur commercialisation. C’est pour éviter toute spéculation, a indiqué le ministre, que « le gouvernement a accepté de subventionner les intrants agricoles (engrais et semences de maïs hybrides) à hauteur de 35 milliards, soit 3OO tonnes de semences de maïs hybrides et 341 319 tonnes d’engrais minéraux et organiques. Avant de souligner que seule une bonne gestion permettra aux paysans d’entrer en possession du précieux sésame. Pour plus de garantie, tous les réseaux illégaux de vente d’engrais seront démantelés. Le ministre n’a pas occulté la lutte acridienne. Il a rassuré que le dispositif sera activé pour éviter toute surprise ; si nécessaire, l’opération « Sandji », dit-il, sera réactivée en cas de déficit pluviométrique