15ème édition de la Journée du ” Bon élève ” : Le chef de l’Etat invite les apprenants à prendre pour modèles leurs maîtres formateurs et leurs lointains devanciers instruits

Article

Politique

Publié le mardi 9 octobre 2018 | Le Renard du Mali

© aBamako.com par A S
Journée des bons élèves à Koulouba
La présidence de la république a abrité le 6 Octobre 2018, la Journée des bons élèves.

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita , Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu dans la Salle des Banquets de Koulouba , le samedi 6 Octobre 2018 , les bons élèves du camp d’excellence 15ème édition constitués de 106 élèves . Le thème pour cette édition est intitulé « Ensemble pour une éducation équitable, inclusive et de qualité pour tous ».

Au terme de la cérémonie en début de soirée, IBK en enseignant de formation, a fait parler son cœur en face des élèves et de leurs encadreurs ” Nul ne sera invité au banquet de l’universel qu’il ne l’aura mérité” a -t-il déclaré avant de poursuivre : ” Notre part du génie a été apporté il y’a bien longtemps” . A ce sujet IBK a évoqué des grands noms de modèles et de références dans l’histoire de notre pays, notamment, Aboubakari II, Ahmed Baba, un jeune chirurgien originaire de Tombouctou qui avait opéré de la cataracte. « Notre part de génie a été apporté de la plus belle des façons’ » a insisté le Chef de l’Etat.

Le Président de la République, a rappelé aux bons élèves, la nécessité de chérir le savoir, libérateur et de reprendre nos bonnes et vielles habitudes. ” Mes chers enfants quand on est héritier d’un pays, l’on doit chérir le savoir, pas de manière esthétique, mais c’est parce que le savoir libère. On ne vous en imposera pas si vous savez. On ne vous donnera pas de complexe si vous savez. Vous serez un Homme libre, debout, allant allègrement dans le monde des Hommes, respectés, considérés, car c’est qu’on sait que vous savez. Mais nul n’aura d’égard pour vous, si votre bêtise crasse est sue. Donc mes chers enfants, cette cérémonie a du sens pour que nous reprenions nos bonnes et vielles habitudes. Dans nos cités étaient considérés ceux qui détenaient le savoir,… étaient respectés ceux-là. Je vous assure que tout au long de mon parcours qui commence à dater un peu, j’ai constamment eu comme modèle ces hommes qui m’ont formé, ces instituteurs de l’ancienne école, des modèles de société. Je vous assure que tout ce que j’ai pu conserver comme souci et manie de la propriété me viennent de Sory Diakité” a expliqué le Président de la République.

Soucieux du respect des parents, et de l’importance de leur rôle formateur de la première cellule éducatrice, le Président de la République a invité les enfants à beaucoup plus de compréhension et du sens de d’inclusivité de papa et maman dans la construction de leur avenir et de la formation de leur être excellent. ” Il faut que des choses reprennent, le respect du formateur, de l’enseignant … Mais ce respect commence déjà à la maison. Le respect de nos pères et mères (respect de l’apprentissage à domicile imposé par les parents, lecture hebdomadaire….les exercices à domicile pour apprendre pour être préparé à l’école depuis la maison et être excellent dans les études). Pour être excellent, l’élève doit se regarder en miroir de son instituteur, dans l’habillement, la propreté. Ce lien entre l’enseignant et l’élève assure la suite des parents.’ Donc si vous n’écoutez pas les enfants ceux qui ont charge et mission de vous ouvrir la voie de la vie, comment feriez-vous? Comment prépariez-vous votre monde ? Et quel sera ce monde-là? S’est interrogé IBK. Si aujourd’hui nous nous plaignons du manque de repère désormais , de la perte des valeurs , c’est déjà au niveau de la cellule familiale , le respect absolu des pères et mères, des aînés et de tous ceux qui dans la société avaient mission collective, solidaire de nous former, de nous aider . Il n’était pas rare que dans la rue le voisin de votre famille vous rappelle à l’ordre , il vous corrige même, Ah si vous le faites aujourd’hui hummm, le commissariat du coin va vous acceuillir hein. Ce sont les parents mêmes qui vont vous conduire au commissariat, « il a frappé mon enfant ». Mais dans le temps , il a frappé ton enfant, ton enfant est le sien également, s’il le surprend dans une sale besogne , il se doit de le corriger ” avait ajouté le Président de la République.

De la nécessité et du devoir d’instituer

Lors de la journée du bon élève au Mali qui était à sa 15ème édition , le Président de la République a conclu : ” C’est pour cela que nous avons cru devoir instituer ce moment, nous nous retrouvons les enfants avec vous autour de vous pour refonder l’espérance, en le retour à nos valeurs fondatrices de toutes civilisations vraies , entendues au sens de corpus de valeurs rendant la vie en société digne d’êtres humains . La vie dans la cité. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons eu une cérémonie riche en enseignement, et je suis très heureux de savoir votre très grande jeunesse, et de voir la part de plus en plus prépondérante, importante que nos filles prennent au progrès du savoir au Mali . Et cela est très encourageant, c’est pour tout cela que je n’ai eu aucun mérite de dire que ce mandat nous vaut cette nouvelle mission , car je la considère comme telle exactement nouvelle mission n’aurait pas de sens si nous la dédions à la jeunesse du Mali . Parce que simplement, c’est l’avenir, c’est vous. Ce soir je vais bien dormir, le chemin est bon , la conscience est désormais là ancrée, l’esprit de compétitivité ne le perdent jamais , vous êtes déjà le citoyen d’un monde en hyper compétition, où rien ne sera donné par cadeau , tout sera fonction de vos mérites intellectuels et physiques, de cet effort que vous mettrez à faire adhérer à vos idées, aux sentiments de votre compétence, donc à vous en faire acteurs et bénéficiaires . Personne ne vous fera de cadeau. Donc notre devoir c’est de vous préparer à cette compétition, à ce monde, et j’avoue qu’aujourd’hui, mesdames, messieurs les encadreurs , vous m’avez donné la preuve que vous avez compris la mission . Et, nos académies d’enseignement, je vous les félicite, vous faites du bon travail a conclu IBK en rappelant aux élèves, la nécessité de redoubler d’efforts, pour s’auto-évaluer et corriger les quelques manquements ».

Madou’s Camara

Source: Le Renard du Mali

Commentaires

Dans le dossier