PolitiqueRejet de la candidature de Zegue dit Moussa Diarra a l’OIF faute de parrainage de l’Etat Malien : Quelle indifférence des autorités maliennes !
C’est dans les locaux d’Afrique communication à l’ACI 2000 de Bamako que Zégué dit Moussa Diarra et son directeur de campagne, Mohamed Z. Diawara, ont rencontré, le lundi 8 octobre 2018, la presse pour faire part à l’opinion nationale et internationale de la non-retenue de sa candidature pour le poste de secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) après le premier mandat de Michaelle Jean.
Jeune, exemplaire et audacieux, Zégué dit Moussa Diarra est déjà auteur de cinq livres, en plus d’être leader de plusieurs mouvements associatifs. Soucieux du développement de la population des Etats membres de la Francophonie, en phase avec la mission de l’OIF, ce jeune Malien s’est porté volontaire d’être le porte-étendard de la jeunesse de son pays, voire de toute la jeunesse africaine au sein de cette organisation traditionnellement courtisée par les vieillards.
De son projet constant, il avait élaboré une stratégie qui traitera en moyen et long termes les grands maux dont souffrent les pays africains et plus particulièrement ceux francophones. Le jeune candidat estime que l’OIF, depuis sa création le 20 mars 1970 au Niger par les présidents nigérien, tunisien et sénégalais, a de nombreuses lacunes, précisément dans la communication. Selon lui, la préparation de sa candidature lui a permis de savoir qu’il existe des Africains francophones qui ne savent pas l’existence de l’OIF.
Pour pallier ces lacunes, il avait mis au centre de son programme la jeunesse, en mettant un fonds dédié à l’entrepreneuriat jeune estimé à peu près à cent milliards d’euros pour les 4 années du mandat ; un de ses projets-phares était l’accès aux outils numériques qui ne doivent plus être considérés encore comme un luxe par certains de nos frères en Afrique, mais comme un instrument de travail obligatoire dans le monde d’aujourd’hui donc un droit. A cela doit être accompagné selon lui, d’une valorisation du domaine de la technologie et de la communication nécessitant, elle aussi, la mise en place de projets solides de technologie (comme construction d’un satellite propre aux états francophones), un projet qui lui tient particulièrement à cœur, en dehors de toute candidature à la Francophonie, puisqu’il est aussi le premier Malien et le deuxième Africain à concevoir un drone.
Mais le génie déplore l’indifférence de nos autorités pour ce grand privilège qu’il a apporté gracieusement à nos forces armées et de sécurité. Ce projet était parmi tant d’autres dont le jeune était porteur, mais dit-il, encore une fois être impressionné par l’incapacité ou la mauvaise foi de nos plus hautes autorités à parrainer cette candidature qui était pourtant un signal fort à l’endroit d’une jeunesse désespérée et décriée. Il dit avoir compris, à cette occasion, que notre problème n’est pas un manque de potentialités, mais seulement de bonne foi de nos autorités qui ont pourtant dédié ce nouveau quinquennat à la jeunesse.
À le croire, nos dirigeants l’estimaient trop jeune pour prétendre à ce poste, alors que les vieux dans les affaires sont là plus d’un demi-siècle sans apporter le moindre changement. Il a laissé entendre que si la vieillesse était synonyme de réussite, l’Afrique serait première puissance économique du monde, puisque c’est les vieux qui sont dans l’arène depuis les indépendances.
Zégué dit Moussa Diarra dit également en vouloir aux structures jeunes qui ne croient pas eux aussi à la jeunesse, notamment le ministère de la Jeunesse et le Conseil national de la jeunesse qui ont manqué au rendez-vous pour apporter au candidat jeune une assistance et un accompagnement. Tout confiant, le jeune leader invite la jeunesse malienne à ne jamais baisser le bras comme l’y invite cet adage selon lequel la vieillesse est l’expérience. Pour lui, la jeunesse est plus que ça, elle est l’espérance pour ne dire que si la jeunesse échoue, là maintenant, après de tels éveils de conscience, elle va devoir attendre encore cent ans.