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Grève des Magistrats : Soumeylou Boubèye Maïga en panne de stratégies
Publié le mercredi 10 octobre 2018  |  Le Combat
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement des centres d`accès aux télécommunications et aux TIC.
Bamako, le 19 mars 2018. Le Premier Ministre chef du Gouvernement, M. Soumeylou Boubèye MAIGA a procédé à la coupure officielle de ruban marquant l`inauguration du tout premier centre d`accès universel aux télécommunications et aux TIC. C`était dans les locaux de l`Union Malienne des Aveugles (UMAV).
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Le Gouvernement veut réquisitionner des Magistrats. C’est dire faire recours de force à des Magistrats en activités ou à la retraite pour accomplir les affaires courantes. Selon des sources proches du dossier, le Premier Ministre compte réquisitionner des Magistrats à partir de cette semaine pour assurer la continuité du service public. Surtout débloquer la forte demande en casiers judiciaires et certificats de nationalité …

Cette information fait suite à une note du Gouvernement adressée à la Cour Suprême sur la légalité de la grève. Depuis deux jours, des informations contradictoires circulaient. La première fait état d’un avis qui dit que « la grève est illégale » du fait qu’il n’y a pas de service minimum. Faux, rétorque-t-on du côté des grévistes.

La deuxième information laisse entendre que «la grève est légale» parce qu’il y a un service minimum. Le Gouvernement et les grévistes ne s’accordent pas sur le contenu de service minimum.

Pour le Gouvernement, service minimum sous-entend établissement de casiers judiciaires et certificats de nationalité, quant aux Magistrats, service minimum est égal à l’évacuation des courriers administratifs.

Si cette information est confirmée, cela dénoterait de la mauvaise foi affichée du côté du Gouvernement dans la gestion de la crise. Pour les Syndicats, le PM n’a aucune qualité pour saisir la Cour Suprême en la matière. De ce fait, ils appellent une fois de plus les militants au respect strict du mot d’ordre de la grève, à la solidarité et à l’union sacrée autour de la magistrature. Dans un communiqué publié le dimanche 7 octobre 2018 et signé par le Secrétaire Général du Syndicat autonome de la magistrature du Burkina, les Syndicats de Magistrats du Burkina Faso font part de leur attention particulière à la lutte résolue en cours au niveau de la Magistrature malienne pour l’avènement des reformes, à même d’assurer l’indépendance de la justice malienne et de la soustraire du sceau de certaines difficultés habituellement calculées, cultivées et entretenues sous nos cieux par les adeptes d’une justice sous influence.

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