La coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS et des DFM de la Primatures et des départements ministériels est déterminée à observer son mot de grève à partir du 15 et 16 de ce mois.
Elle dénonce le fait que le gouvernement n’a pas donné de suite à ces deux correspondances, notamment celle qui dénonce le caractère sélectif de deux décrets ainsi que leur préavis de grève. Afin de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette situation qu’elle qualifie d’injuste, la coordination a organisé, hier, mercredi 10 octobre 2018, une conférence de presse à la Bourse du Travail pour expliquer les raisons de leur colère.
« Nous vivons dans une situation d’injustice que nous allons dénoncés et nous allons vous faire comprendre combien nous souffrons », c’est avec ces propos que le coordinateur Issa Synayoko a débuté son intervention. A l’en croire, ce sont deux décrets qui sont à l’origine de cette injustice dont le premier a été initié le 5 juillet 2018, et qui accorde des primes à certains services du ministère de l’économie et des finances(le budget, le contrôle financier et le plan.) Prenant l’exemple sur le budget, le coordinateur a fait savoir que ce service avec les DFM et les CPS élaborent ensemble leurs besoins en ce qui concerne l’exécution du budget.
Mais malgré cela, ajoute-t-il, contrairement à nous, ces services bénéficient des primes. Plus loin, il dira que quand le décret N°0541 a été adopté, le ministère de la justice, chargé des relations avec les institutions a constaté l’injustice mais que ce dernier a initié un autre décret N° 0653 en catimini uniquement pour les fonctionnaires du ministère de la fonction publique. « Nous sommes tous des fonctionnaires de la fonction publique », a-t-il martelé. Tout en soulignant que c’est extraordinaire dans un pays où les gens qui font le même boulot, qui ont les mêmes titres et compétences sont traités de façon différente.
Selon lui, cette situation n’était pas un problème pour eux du fait qu’ils ont été oubliés et c’est dans cette optique qu’ils ont pris attache avec les autorités afin de rectifier l’erreur qui a été commise. « Malheureusement, on n’a pas été répondu et c’est en ce moment qu’on a fait un préavis de grève », a-t-il expliqué. Prenant à témoin l’opinion nationale parce qu’ils n’ont pas été appelés même après avoir déposé. Pour lui, c’est un abus de pouvoir qu’il faut quand même dénoncer. Ainsi, il est revenu sur les doléances qui sont au nombre de trois points.
D’abord, il dira que comme les répondants directs de la direction du plan sont les CPS et que si les travailleurs du plan ont des primes, normalement les travailleurs de la CPS doivent aussi en avoir au même titre.
Ensuite, que les DFM et la DAF sont les acteurs de l’exécution du budget et que leurs organes d’appuis sont le budget et le contrôle financier alors que ces deux services ont bénéficié des primes. Ainsi, la coordination demande à ce que ces primes soient homologuées aux travailleurs des DFM, des DAF et des CPS.
Enfin, concernant les DRH, il dira qu’elles sont les répondants directs du ministère du travail et de la fonction publique et que si en catimini, il y’a eu des primes pour les travailleurs du ministère de la fonction publique qu’elles devraient être homologué à l’ensemble des DRH dans les départements.