L’armée voulait la reconquérir par la force, le gouvernement a négocié pour pouvoir y tenir les élections. Mais Kidal, la grande ville du Nord, peu peuplée, n’aura pas de réel impact sur la présidentielle malienne.
Une situation incertaine règne toujours à Kidal, l’une des huit capitales régionales du pays. Malgré la libération du Nord-Mali des jihadistes en janvier 2013 par les troupes françaises de l’opération Serval, épaulées par les soldats tchadiens, Kidal est resté sous le contrôle de la rébellion armée du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Pressée d’obtenir une victoire militaire depuis sa débâcle face aux assauts conjugués des insurgés et des jihadistes, l’armée n’a jamais caché son intention de reconquérir la ville.
Le 5 juin, les troupes maliennes avaient repris Anefis, dernier village sur la route de Kidal. Avant que les négociations engagées à Ouagadougou n’aboutissent enfin à un accord provisoire pour la présidentielle, salué à Bamako et par les partenaires du Mali, mais dont rien ne dit encore qu’il sera complètement respecté.... suite de l'article sur Jeune Afrique