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Salubrité publique : “La loi n°2014-014 peine à mettre fin à la promotion des sachets plastiques sous nos pieds”, dixit Ben Deka
Publié le jeudi 11 octobre 2018  |  Soleil Hebdo
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Engagé dans le combat autours des sachets plastiques, notre compatriote déplore ce vide juridique. Pour l’heure, la sensibilisation avec l’aval des municipalités reste son fer de lance.

Figure de proue de l’Institut RSE, Souleymane Den Deka Diabaté est en guerre contre l’insalubrité. Notamment celle portant sur les sachets plastiques. Leur durée de vie interpelle selon lui qui stipule : “Pas moins de 450 ans sinon 1000 ans”. Chiffres alarmants. Il ajoute que Bamako abrite 45 000 tonnes de déchets plastiques dont 15 000 pour la seule Commune III.

La zone abrite d’ailleurs un dépotoir du côté de Darsalam délaissé par le groupe Ozone censé s’en charger. Face à l’émergence des montages d’ordures du genre à Lafiabougou ou Médine, Ben Deka Diabaté s’assume : “Nous sommes tous responsables, car l’Etat ne doit pas être le seul blâmé. Nos grand parents vivaient dans des cadres où n’existaient pas ce désordre sanitaire”.

Une thématique d’importance quand on sait qu’une loi en la matière existe depuis 2014. Le jeune leader de l’Institut RSE fait savoir qu’une loi existe depuis plus de 3 ans sur les déchets plastiques : la loi 2014-014 du 3 juillet 2014. Situation à déplorer car entre-temps la capitale est devenue de plus en plus sale.

Le Rwanda est un exemple à suivre mais il se veut déjà pour preuve le cas de la Cote d’ivoire. Le dite loi y est appliquée et Ben Deka espère que le Mali ira dans ce sens. Surtout qu’il y a le décret 2014-0595-PRM du 29 juillet 2014 qui a suivi. Des instruments juridiques qui sont inexistants pour l’heure bien que Ben Deka soit sur le terrain pour une gestion concertée de cet “envahissement”.

Idrissa Kéita

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