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Fin du dépôt des candidatures pour les législatives au Mali : Moussa Mara s’exprime
Publié le dimanche 14 octobre 2018  |  dw.com
Troisième
© aBamako.com par mouhamar
Troisième congrès ordinaire de la ligue des prédicateurs au Mali
Bamako, le 19 mai 2014. Al Moutada sis à l`ACI 2000. La cérémonie de clôture du troisième congrès ordinaire de la ligue des prédicateurs au Mali a eu lieu sous le thème: ensemble pour la justice la paix et la réconciliation nationale parrainé par: son Excellence Monsieur Moussa Mara Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
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L’ancien premier ministre, candidat à Bamako, s’exprime sur ces élections, ses ambitions, celles de son parti. Il revient aussi sur la réélection d’Ibrahim Boubacar Keïta ou le fichier électoral.

Au Mali, les élections législatives auront lieu, sauf report, le 25 novembre prochain. Les candidats avaient jusqu’à jeudi 11 octobre minuit pour déposer leur dossier. Parmi eux, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, candidat pour son parti Yèlèma, dans la 4eme circonscription électorale de Bamako. Il a décidé de se lancer dans la course, en dépit des manquements dans le fichier électoral.

La question de la prolongation du mandat des députés

"Nous sommes prêts", assure-t-il à la DW. "Nous attendons maintenant que les incertitudes sur la tenue de l’élection soient levées". Le report n’arrangerait en rien "ni le parti, ni son pays", selon lui. "Si les élections sont reportées, l’Assemblée nationale risque d’être hors-mandat", explique Moussa Mara. Il ne ferme cependant pas la porte à une prolongation du mandat des députés. "S’il y a consensus politique, oui, mais si c’est un consensus suite à une décision de justice, il ne faut surtout pas".

Moussa Mara avait par le passé contesté la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta à la tête du Mali, en parlant d’anomalies dans le fichier électoral. "Ce n’est pas IBK, c’était bien le fichier électoral dont nous parlions", insiste-t-il. "Nous avons eu depuis des explications sur le fichier électoral que nous validons désormais, nous avons confiance".

Sur la question d’une éventuelle alliance du parti Yèlèma avec la majorité au pouvoir, Moussa Mara n’y pense pas pour les législatives mais ne ferme pas la porte pour le futur. "Nous allons attendre les législatives et quand elles auront eu lieu, on verra, on avisera. Pour l’heure nous sommes totalement mobilisés pour les élections".
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