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Infrastructures, création d’emplois et croissance en Afrique: Engagement record de la Banque mondiale pour accroître les investissements privés
Publié le lundi 15 octobre 2018  |  Infosept
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© aBamako.com par A S
Signature de convention entre le Mali et la Banque Mondiale
Bamako, le 04 octobre 2018 La signature de l’Accord de financement partiel du Projet d’Interconnexion des Réseaux électriques Guinée-Mali avec le Groupe de la Banque Mondiale a eu lieu dans la salle de conférence du ministère de l’Économie et des finances
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Le 8 octobre 2018, the International Finance Corporation, IFC, un membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé un montant record de 6,2 milliards de dollars en investissements à long terme en Afrique subsaharienne au cours de l’exercice fiscal 2018.

Selon la note de la Banque mondiale, ce montant était de 3,5 milliards de dollars sur l’exercice fiscal précédent. Aussi, les investissements et mobilisations d’IFC dans la région représentent plus d’un quart du montant global des financements à long terme de l’institution, soit 23 milliards de dollars, au cours de l’exercice fiscal 2018. C’est la première fois que l’Afrique subsaharienne constitue le principal portefeuille d’investissement d’IFC au cours d’un exercice fiscal. En outre, les programmes de services conseils pour le développement du secteur privé ont atteint 400 millions de dollars en 2018.

La note de l’institution financière internationale indique que les interventions d’IFC ont un impact sur la vie de millions de personnes en Afrique. Ainsi, en 2018, les institutions financières clientes d’IFC ont accordé plus de 2,9 millions de prêts à des micros entreprises et des PME. Ces clients ont généré de l’électricité pour 32 millions de personnes en Afrique et distribué de l’eau courante à 2,5 millions de personnes. Les projets d’IFC ont touché plus d’un million d’agriculteurs et permis à 1,4 million de personnes de recevoir de soins médicaux. Les clients de l’institution ont également employé plus de 278,000 personnes.

Pour M. Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique, «IFC démontre sa capacité à mobiliser plus d’investissements privés pour développer l’Afrique. Face à la réduction de l’aide au développement, il existe un consensus grandissant sur le fait que les gouvernements ne peuvent plus surmonter les défis au développement sans un plus grand soutien du secteur privé. La stratégie d’IFC vise à mobiliser des capitaux privés à plus grande échelle pour s’engager plus, particulièrement dans les pays fragiles et ceux à faible revenu. Nous développons de nouveaux outils pour réduire les risques commerciaux et attirer plus d’investisseurs».

Notons aussi que les engagements d’IFC en Afrique subsaharienne comprennent 1,5 milliard de dollars en financements à long terme pour son propre compte, ainsi que 4,7 milliards de dollars en mobilisation auprès d’investisseurs tiers. Ces investissements ont ciblé des projets dans les secteurs des infrastructures et des ressources naturelles avec 3,5 milliards de dollars, de l’industrie manufacturière, de l’agrobusiness et des services avec 1,2 milliard de dollars, des institutions financières soit 1,1 milliard de dollars et des télécommunications, des médias et des technologies avec 100 millions de dollars. En outre, les services conseils d’IFC ont appuyé des projets visant à accroître l’inclusion financière et l’accès aux financements et ont soutenu le secteur de l’industrie manufacturière, de l’agrobusiness et des services.

Le Directeur régional d’IFC pour l’Afrique subsaharienne, Oumar Seydi, a déclaré que « l’Afrique est au cœur de la stratégie globale d’IFC, dont l’objectif est de permettre au secteur privé d’avoir un impact plus grand. Nous déployons nos produits d’investissement et nos services conseils pour créer de nouveaux marchés. Nos résultats dans la région sont les premiers signes de l’impact de notre nouvelle approche».

Toujours, selon la note de la Banque mondiale, avec l’Afrique comme première priorité, IFC met en pratique sa nouvelle stratégie pour encourager les investisseurs prêts à prendre plus de risque. Cette stratégie vise à créer des marchés en améliorant les cadres règlementaires tout en travaillant en amont sur les politiques sectorielles. Aussi, afin de mobiliser plus de capitaux, IFC œuvre pour réduire les risques – tant réels que perçus - liés à l’investissement.

L’institution financière internationale indique aussi que la nouvelle stratégie d’IFC est alignée sur le principe d’optimisation des financements pour le développement du Groupe de la Banque mondiale. IFC élargit sa gamme de produits et renforce sa collaboration avec la Banque mondiale et la MIGA (l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements). Pour intervenir plus sur les marchés les plus difficiles, IFC cherche à offrir de nouvelles solutions à ses clients et s’appuie sur atouts des autres institutions du Groupe de la Banque mondiale.

Notons enfin qu’IFC est un membre du Groupe de la Banque mondiale. Elle est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. En collaboration avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous utilisons notre capital, notre expertise et notre influence pour créer des opportunités et des marchés là où le besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2018, nos investissements à long terme dans les pays en développement se sont élevés à plus de 23 milliards de dollars, et ont permis d’engager le secteur privé dans l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée.

Dieudonné Tembely
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