Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Route Baguinéda-Niamana-Yirimadio : Le calvaire des usagers frise l’enfer sur terre
Publié le lundi 15 octobre 2018  |  Le Zenith Bale
Comment


Les embouteillages et leurs lots d'accidents et de perte de temps constituant des inquiétudes pour les usagers de la route Bamako - Yirimadio - Niamana - Baguinéda. Mais le comble, c'est le trajet inverse Baguinéda - Bamako aux heures de pointe, particulièrement dans la matinée où les chauffeurs de Sotramas refusent d'aller directement en ville. Donc, du coup, ils obligent les passagers à emprunter deux (2) fois le véhicule et donc à payer deux (2) fois le transport. Nous avons demandé à ce sujet les protagonistes: pssagers, chauffeurs et apprentis. Lisez plutôt!



ROUTE BAGUINDA-NIAMANA-YIRIMADIOLe calvaire des usagers frise l'enfer sur terreLes embouteillages et leurs lots d'accidents et de perte de temps constituent des inquiétudes pour tous les usagers de la route Bamako - Yirimadio - Niamana - Baguinéda. Mais le comble, c'est le trajet inverse Baguinéda - Bamako aux heures de pointe, particulièrement dans la matinée où les chauffeurs de Sotramas refusent d'aller directement en ville. Donc du coup, ils obligent les passagers à emprunter deux (2) fois le véhicule et donc à payer deux (2) fois le transport. Nous avons interrogé à ce sujet les protagonistes : pssagers, chauffeurs et apprentis. Lisez plutôt ! Djenne Diarra : passagère



Ils nous font emprunter le moyen de transport commun en deux(2) fois pour une seule liaison : nous faire payer le prix du transport à deux (2) tours pour le même trajet, c'est dérageant, agaçant et c'est un véritable abus. Nous dépensons beaucoup d'argent vraiment. Le matin, ils refusent d'aller en ville et s'arrêtent à Faladié ou même une fois arrivés à Faladié si nous les passagers refusons de descendre ; dans ce cas ils nous demandent de payer le prix de transport à deux (2) fois, c'est-à-dire une première destination qui est Faladié et une seconde destination la ville (rail da).Encore pour plus de précision de payer le transport de Niamana à Faladié et de Faladié en ville.

Ils le font souvent même de retour aussi ; ils refusent de venir à Yirimadio ou Niamana donc ils s'arrêtent à la Tour d'Afrique et du coup ils nous obligent, nous les passagers, à payer et à emprunter une autre Sotrama pour notre destination que ce soit Yirimadio ou Niamana. Donc ils créent une autre dépense pour nous. Disons la vérité, vraiment nous sommes bien peinés par cette altitude des chauffeurs sur notre axe Yirimadio - Niamana - Baguinéda et nous dépensons beaucoup d'argent vraiment pour le transport commun dans cette situation et plus grave c'est une véritable perte de temps.



Leur motivation de faire emprunter le véhicule deux (2) fois par les passagers et le fait de payer la même destination à deux reprises pour le même trajet, c'est d'avoir beaucoup de profit seulement,c'est pour avoir plus d'argent, augmenter leur gain quotidien de façon irrationnelle.

Vraiment si l'on pouvait avoir une solution à cette situation, cela nous arrangerait vraiment et nous aiderait considérablement surtout pour la perte de temps.

Maintenant, force est de constater qu'il y a beaucoup de personnes par là et qui habitent dans ces quartiers.Mais même avec tout cela, ils ne devraient pas faire payer le transport deux fois pour le même trajet car il y a beaucoup de véhicules pour le transport commun aussi. Par ailleurs chaque quartier a ses propos moyens de transport commun, donc cela ne doit pas poser de problème.

Quand même, nous sommes dérangés, gênés, agacés par cette situation. Si cela peut être révoqué pour nous, ça nous fera énormément plaisir.

Bakary Coulibaly : passager

Tout de suite ils viennent de nous descendre ici sous prétexte qu'ils vont à Moussabougou.

Ils nous ont pris à Baguinéda, donc maintenant nous sommes obligés d'emprunter un autre moyen de transport pour Faladié. Vraiment cette situation est très dérangeante pour nous les passagers et c'est un véritable gaspillage de notre temps et en plus ça nous pose des dépenses inutiles en ce qui concerne notre transport.



C'est tout simplement d'avoir du profit de façon malhonnête ; chercher à gagner plus de profit que d'habitude. D'ailleurs qu'est-ce qui motive le Malien à faire une telle chose si ce n'est pas d'avoir plus de profit de façon malhonnête ; ce n'est rien qu'à avoir plus de profit.

Nous les passagers sur cette voie, nous sommes assez peinés et dérangés.

Youssouf Coulibaly : chauffeur

Il y a certaines heures où les Sotramas sont bien sollicitées par exemple les matins. Une fois la Sotrama arrivée à la Tour d'Afrique, il peut y avoir beaucoup de personnes qui veulent aller en ville (rail da). Mais force est de constater que durant ces heures, les policiers aussi nous sifflent, nous arrêtent beaucoup en circulation et à chaque fois nous sommes obligés d'arranger avec de l'argent.Sinon ça nous plaît aussi d'amener les gens en ville mais traverser le pont équivaut de supporter beaucoup d'arrêts des policiers avec l'arrangement à l'appui.

Moi qui suis devant toi, mes papiers et ceux de mon véhicule sont au complet.Mais cela n'empêche guère les coups de sifflet des policiers.Vraiment les policiers nous demandent beaucoup d'argent et la seule chose qui leur reste maintenant est de mettre leurs mains dans nos poches pour prendre de l'argent, ce qui est quelque chose qui est assez difficile.Nous les chauffeurs, beaucoup d'entre nous désirent partir en ville le matin dans les premières heures et les passagers également se trouvent dans le grand besoin les matins d'aller en ville, mais l'inconvénient qui est là c'est les sifflements sans cesse des policiers. C'est cela qui nous fait peur.

C'est vrai qu'il y a beaucoup de personnes qui résident les quartiers Yirimadio Niamana et Baguinéda, même avec cela les quartiers ont beau être surpeuplés, il ne peut pas y avoir trop de monde pour les Sotramas à transporter.C'est seulement ce que je viens de dire ci-dessus qui a occasionné ce comportement, cette pratique chez nous les chauffeurs. C'est-à-dire le sifflement incessant des policiers durant les heures cruciales d'où le moment où les personnes empruntent mieux les moyens de transport.

Voyez vous-même, en tant que père de famille ce que nous devons garder, si les policiers nous dépouillent de cela, donc finalement on va se chercher, renoncer d'amener les passagers en ville

Aminata Samake : passagère

Vraiment nous n'avons pas le choix ; les chauffeurs de transport commun nous font subir un calvaire pas possible en nous obligeant d'emprunter le moyen de transport à deux reprises sur cette voie les matins et même souvent au retour, mais le matin c'est plus fréquent. Ça fait perdre notre temps et du coup nous dépensons beaucoup d'argent à la fois mais que faire ?C'est un véritable abus et nous sommes impuissants face à cela.

Nous sommes vraiment peinés, nous les passagers de l'axe Yirimadio - Niamana - Baguinéda.Cette situation existe maintenant, si non auparavant il y a de cela quelques années, il n'y avait pas cela, cela n'existait pas vraiment.Cette situation peut être dû au fait qu'il y a beaucoup de personnes qui ont déménagé récemment dans nos quartiers. Je ne sais pas ce qui les motive à faire cela.

Mahamadou Cissé : apprenti Sotrama

Nous laissons les gens à Faladié pour qu'ils empruntent un autre moyen de transport pour le simple fait qu'il y a trop de bouchons dans les premières heures du matin. Nous ne pouvons pas aller en ville et retourner assez rapidement car cela va nous prendre un temps fou.

Cette pratique est courante chez nous également à cause de nos recettes ; nous voulons avoir notre recette par jour à temps, au moment adéquat. Alors quand on traine assez le matin le calcul sera faussé.



Un chauffeur :Nous les chauffeurs ça nous plait bien de faire payer par les passagers le moyen de transport commun à deux (2) reprises et ça nous profite aussi largement, donc une véritable aubaine pour nous. J'en ai vraiment terminé avec cette discussion. (NDLR : Il démarre et roule son véhicule sans vouloir donner ni son prénom, ni son nom).

Mme Sarré Assétou Djiré

Commentaires