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Présidentielle 2013 : Moussa Mara dévoile son projet de société à Ségou
Publié le jeudi 20 juin 2013  |  Le 22 Septembre


© aBamako.com par DR
Remise de matériels scolaire au génie militaire
Lundi 1er octobre 2012. Bamako. Remise de matériels scolaires au service social du Génie militaire par le maire de la Commune IV Moussa Mara.


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Le candidat à l’élection présidentielle 2013, Moussa Mara, président du parti Yelema, était face à la presse le 18 juin, dans la salle de conférence de l’Indépendance hôtel de Ségou. C’était dans le cadre de la présentation de la première partie de son projet de société intitulé : «Redresser et renforcer l’Etat».


Moussa MARAC’est dans une salle de conférence de l’Indépendance hôtel de Ségou archicomble que le président du parti Yelema (le changement), s’est ouvert à la presse sur le modèle de l’Etat qu’il propose aux Maliens. Il s’agit de la première d’une série de six conférences de presse qui vont se tenir dans les régions et à Bamako,



Evidemment, avec la situation de crise que le Mali vit actuellement, le candidat Moussa Mara a jugé bon de prioriser la sécurité. Mais avant d’aborder ce sujet, le maire de la commune IV s’était, tout d’abord, prononcé sur les négociations qui viennent de prendre fin à Ouagadougou. Les négociations qu’il trouve critiquables à cause, selon lui, de l’incohérence avec l’objet de la discussion. Avant de déplorer le tête-à-tête entre le gouvernement et un groupe armé qui ne représente pas toute la population du Nord. «Ces deux éléments majeurs doivent être corrigés» dira-t-il.



«Redresser et renforcer l’Etat, a-t-il enchaîné, s’articule autour de cinq propositions. Il s’agit là de la sécurité de tous, le devoir cardinal d’un Etat responsable». Aussi, le conférencier a-t-il fait remarquer que la sécurité est aujourd’hui un sujet stratégique dans le cadre du redressement et de la restructuration de l’Etat. Pour une résolution durable de la crise au Nord, il propose, en premier lieu, l’accompagnement du dispositif international. C’est-à-dire, accueillir et créer toutes les conditions vers un déploiement rapide et complet de l’ensemble des forces internationales et collaborer politiquement et militairement avec le dispositif. Autre proposition de Moussa Mara : occuper le terrain par une présence dissuasive, ce qui, selon lui, implique la réforme de l’armée malienne sur une période de cinq ans, l’objectif étant de la ramener à un niveau suffisant pour qu’elle puisse sécuriser l’ensemble du territoire national. Quant à la police, il faut qu’elle soit renforcée, aussi, propose-t-il une police d’élite.

Le président du parti Yelema a, ensuite, abordé le sujet relatif au soutien à la lutte contre les autres facteurs d’insécurité en commençant par la sécurité alimentaire. Il dira qu’il faut mieux organiser les producteurs et les doter des capacités anticipatoires et de gestion prévisionnelle, renforcer le dispositif d’alerte précoce et le système d’intervention de l’OPAM.

Concernant la sécurité judiciaire, Moussa Mara propose de professionnaliser la justice des affaires, de soutenir la spécialisation des magistrats en matière économique et d’investir dans les équipements didactiques. Enfin, il s’est prononcé largement sur la sécurité sanitaire et les autres moyens de sécurisation de la personne.


Autres sujets abordés par le conférencier : la restauration et le renforcement de l’autorité de l’Etat. Il dira qu’il faut que l’Etat puisse remplir toutes ses fonctions et que les usagers participent au contrôle de l’Etat. Pour ce qui est de la décentralisation, Moussa Mara soutient que l’Etat n’a jamais su organiser le territoire. Les régions, selon lui, sont trop grandes, il propose donc de se départir du conservatisme régional. Avant d’insister sur le transfert des ressources et que l’élu local soit le premier responsable des collectivités territoriales.



Parlant du foncier, le conférencier propose de mettre le cadastre au niveau national et que les outils de planification soient sacralisés. Pour boucler la conférence de presse, il dira qu’en diplomatie et dans l’intégration, il y a des étapes qu’on doit accélérer.

Réagissant aux questions des journalistes, Moussa Mara a été catégorique sur le cas de Kidal. «On n’ira pas aux élections sans Kidal» a-t-il martelé. Les groupes armés ont des revendications politiques qui doivent être discutées par l’ensemble des populations du Nord. Il faut que le président élu présente à la communauté internationale un schéma.

Pierre Fo’o Medjo (envoyé spécial)

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