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‘Facebookan’’: ‘‘les magistrats trop gâtés par le gouvernement’’ ?
Publié le lundi 15 octobre 2018  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du syndicat des magistrats du SAM-SYLIMA
Bamako, le 10 octobre 2018 le syndicat des magistrats du SAM-SYLIMA a tenu une Conference de presse sur leur réquisition par le gouvernement
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Le rejet de la décision réquisition des magistrats par le gouvernement suscite beaucoup des débats houleux sur Facebook, ces dernières heures. Aussi, la situation salariale et indemnités perçues par les magistrats grévistes étalés sur la place publique ne sont pas à l’abri de commentaires. Certains internautes trouvent que ces fonctionnaires sont d’ailleurs mieux traités que les autres de leur catégorie, les traitants du coup ‘’d’enfants gâtés’’ de la république. Par ailleurs, des rumeurs révèlent que le Premier ministre a déjà pris des dispositions pour remplacer des magistrats qui disent niet à toute tentative de sorties de crise, à la suite de la décision de réquisition du gouvernement. C’est en tout cas, l’essentiel de ce qu’on peut retenir des boucans du Facebook de ce jour.

Alou Badara DIARRA : « les juges mieux payés que les inspecteurs du trésor »
Le saviez-vous ? Un magistrat débutant touche 700 960 F CFA, alors qu’un inspecteur du trésor doublé de 30 ans de service, ne touche que 391 000 F.

Sékou Niamé BATHILY : « Les juges continuent la grève »
On relève de leur déclaration suite à leur AG : «Le mot d’ordre de grève est maintenu sur toute l’étendue du territoire national». Donc, jugent continuent de défier l’État, comme il l’on sût bien dit ce mercredi au cours de leur AG.

Mali béni : « Les juges mieux payés que les médecins »
Ce qu’il faut retenir dans cette affaire !!!!Les médecins sont plus diplômés que les magistrats, mais les magistrats gagnent plus que les médecins et malgré tout, ils continuent à adopter des comportements irresponsables et indignes d’un professionnel digne de ce nom. Les magistrats doivent savoir que le Mali ne leur appartient pas et que le service minimum est un devoir obligatoire pour eux et un droit pour la population. Alors, nous leur appelons à la retenue et au sens de la responsabilité, sinon… S’ils continuent à faire le dur ou s’ils ne reviennent pas en service, leur sort en terme salarial restera inchangé. Qu’ils comprennent que nous sommes un peuple vaillant dans un pays organisé et bien structuré par des règles susceptibles de mettre chacun dans ses droits.

Ina Manassa GUIDO : « La grève est un droit citoyen »
La grève est un droit universel pour tout travailleur qui n’est pas satisfait des conditions de travail. Mais par contre, il est le devoir de tout bon citoyen de préserver la quiétude de sa patrie. Donc, que ces grévistes pensent d’abord au Mali avant toute chose. Je pense que cela serait mieux pour tout le monde.

Salsa TALLA : « Ils ne sont pas les seuls fils du Mali »
Ce que je peux dire, c’est que nous ne sommes pas à un moment de réclamation. Ils ne sont pas les seuls fils de cette nation et aussi on ne peut pas tous régler à la fois. Un pays, un État est une continuité. Le Mali doit d’abord travailler et c’est ce qu’IBK fait.

Bassirou TRAORE : « l’État doit prendre ses responsabilités »
Je considère leur acte comme un abandon pur et simple de travail hein. L’État doit prendre ses responsabilités le plus vite que possible. Car, il y’a beaucoup de jeunes diplômés en attente.

Badara Alou Diakité : « Les fonctionnaires des collectivités travaillent sans salaire »
Ces fonctionnaires des Collectivités sont à l’épicentre de l’administration et de la justice. Renseignez-vous !!! C’est eux qui font tous les actes d’État civil dans certaines Collectivités. Ils sont à 7 mois sans salaires et pourtant, ils sont régis par le même statut que ceux de l’éducation et de la santé !!!

Seydou Oumar TRAORE : « Remplacement des magistrats grévistes au Mali »
Remplacement des magistrats grévistes au Mali. Avec la radicalisation du mouvement de la grève des magistrats au Mali, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga envisage des scénarios de durcissement de la crise pour l’issue de la crise. C’est ainsi que, le 10 octobre 2018, le Premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA a ordonné au ministre de la Sécurité, le général de Division Salif Traoré, d’envoyer, dans les plus brefs délais, les noms de 300 Officiers de police judiciaire (gendarmes et policiers) expérimentés avec 10 ans d’anciennetés en qualité d’OPJ pour remettre au ministre de la Justice. Selon les recommandations du Premier ministre, aucune traçabilité ne doit être visible dans les désignations des 300 OPJ expérimentés dans les archives des différents ministères.

Fakoroba COULIBALY : « Une violation de la loi »
Une grève sans service minimum constitue une violation flagrante de la loi.

Amadou BOUARE : « Des revendications pécuniaires et d’ego »
Tout se passe comme si nos magistrats sont tombés du ciel et n’ont aucun attaché institutionnel pour lequel ils doivent un minimum de respect. Une revendication sécuritaire se durcit autour des revendications pécuniaires et d’ego. Grave !!!!

Doyensa Kamissoko : « le Mali ne vit que de taxes et d’impôts ».
Ceux qui pensent que les grévistes ont raison, réfléchissez bien le Mali ne vit que de taxes et impôts. Et c’est la population qui paye ces taxes.
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